Passer au contenu

IBM parie sur les systèmes autogérés

Le constructeur crée une unité dédiée à son concept d’Autonomic Computing. Objectif : des matériels et des logiciels qui s’administrent automatiquement.

IBM tente de résoudre à sa manière un problème quasiment aussi vieux que l’informatique : réduire le temps passé à gérer les logiciels et les matériels. L’Autonomic Computing est la déclinaison à grande échelle du programme eLiza, lancé au printemps 2001. Cette couche logicielle intermédiaire entre le système d’exploitation et les applications permettait, entre autres, de veiller à la bonne marche du système, voire de le réparer. Une orientation si importante qu’IBM a créé une nouvelle division consacrée à l’Autonomic Computing. Celle-ci exploite le concept d’eLiza et l’élargit à un plus grand nombre de systèmes. Ainsi, même si le constructeur reste très discret sur les véritables avantages de ces nouvelles techniques, il en équipe quelques fleurons de sa gamme. Ainsi, WebSphere 5, le serveur d’applications maison, est capable de s’ajuster automatiquement pour faire face à un soudain accroissement du nombre d’utilisateurs. Les fonctions d’Autonomic Computing enrichissent aussi la version 8 de DB2.

Le stockage concerné

L’Autonomic Computing s’étend aux outils des filiales d’IBM. Ainsi, 26 logiciels d’administration de systèmes et de réseaux de Tivoli en sont équipés, dont le nouveau Tivoli Identity Manager, le logiciel de provisioning hérité du rachat d’Access360. IBM prévoit en outre de faire évoluer sa gamme de stockage avec des fonctions de reconfiguration et d’alerte téléphonique en cas de problème.

🔴 Pour ne manquer aucune actualité de 01net, suivez-nous sur Google Actualités et WhatsApp.


Olivier Bibard