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IBM fait la course au gigahertz

Les puces Power 6 auront une fréquence deux fois supérieure à celle des Power 5. En permettant la mise en veille de certaines parties du circuit, IBM stabilise la consommation dénergie.

Prévu pour 2007, ‘ le processeur Power 6 aura une fréquence comprise entre 4 et 5 GHz ‘, a révélé Bradley McCredie, responsable du développement du Power 6 chez IBM. Comme les Power 5
et 5+, il équipera les serveurs des séries p et i, dont certains seront destinés aux PME, et des équipements de stockage. La fréquence est doublée : le Power 5, datant de 2004, tourne à 1,65 GHz, et sa version dopée, le Power 5+, à
1,9 GHz. IBM compte aussi doubler les performances.La montée en fréquence de cette puce Risc bic?”ur s’accompagne d’autres évolutions, pour éviter que la puissance dissipée explose : la finesse de gravure passe de 90 à 65 nm (sur 10 couches de métal),
procurant ‘ 30 % de performances en plus à puissance égale ‘. Le système d’alimentations indépendantes du Power 5 a été optimisé et certaines parties du circuit, alimentées en 0,8 V,
‘ pourront être mises en veille profonde pour consommer très peu ‘, expose Pascal Lavrat, chef de produit pour la série p. Malgré la montée en fréquence, le pipeline n’est
pas plus profond que dans le Power 5, ce qui stabilise la consommation.

Une unité de calcul décimal

Chaque c?”ur possédera 4 Mo de mémoire dédiée de second niveau. La capacité du cache L3 est de 32 Mo et la bande passante disponible pour la communication avec le processeur est de 80 Gbit/s. Le Power 6 intègre une
unité de calcul décimal, en plus de ses unités en virgule flottante binaire, IBM partant du constat que ‘ les entiers et les décimaux représentent 43 % du contenu d’une base de données
commerciales ‘.
Les temps de calcul en seraient améliorés d’un facteur 2 à 7.Un système de détection d’erreurs permettra de reprendre le processus au dernier état correct enregistré pour traiter les erreurs logicielles. Si l’erreur persiste, le problème est donc matériel et la charge de travail est
transférée à une autre unité de calcul. Enfin, des systèmes capables d’abriter jusqu’à 1024 partitions seront disponibles pour la virtualisation.

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Pierre Hardoin