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IBM Application Driven Networking

Un manque de maturité qui implique des contraintes

En l’absence d’une interface graphique qui devrait être disponible avant la fin de l’année, l’utilisateur doit définir les règles de qualité de service sous un éditeur de texte. Il lui faut respecter la syntaxe du langage LDIF, associé à LDAP, la norme de protocole d’accès à un annuaire. Cette lacune n’est pas compensée par l’existence de véritables règles prédéfinies. L’annuaire fait ensuite office de serveur de distribution des règles, le déploiement étant réalisé à l’initiative des routeurs. En phase de production, la solution Application Driven Networking (ADN) ne se rattrape pas sur les tests d’efficacité des règles, dont les résultats sont assez éloignés des objectifs. Un piètre score dû à la complexité de la gestion des files d’attente des routeurs et à la relative pauvreté des mécanismes de filtrage. ADN ignore ainsi le Traffic shaping (régulation d’un trafic possédant des pics) et ne sait pas gérer la qualité de service sur des interfaces Ethernet. ADN suscite d’autres interrogations. En effet, depuis la décision d’IBM de céder à Cisco la plupart de ses activités réseaux, l’avenir de cette solution n’est pas assuré. Points forts n Gestion des priorités dans l’ordre d’application des règles. n Stockage des règles dans un annuaire LDAP. Points faibles n Absence d’interface graphique. n Faible performance de l’efficacité des règles.

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La rédaction