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IBM affûte ses lames

Avec ses serveurs BladeCenter, IBM vise le marché entreprises plutôt que celui de l’hébergement. Il ajoute ainsi une nouvelle corde à son arc en matière de consolidation.

Bien après ses concurrents, IBM lève le voile sur ses serveurs en lames. Avec ses BladeCenter, il comble un vide dans son offre de consolidation en fournissant un châssis qui sera à même de loger tout ou partie de l’infrastructure serveur de l’entreprise.À terme, ces BladeCenter seront multiplates-formes tant au niveau matériel (support des processeurs IA-32, IA-64 et Power 4) qu’au niveau logiciel (Windows 2000, Linux, AIX et NetWare). Les lames BladeCenter HS20 acceptent deux processeurs Intel Xeon DP. IBM proposera, bientôt, des lames quadriprocesseurs Xeon et des lames Itanium 2 et Power 4.

Un panorama presque complet

Le châssis d’IBM et le Dell PowerEdge 1655 MC, malgré leur différence de format, offrent la même densité, soit 84 serveurs biprocesseurs par rack 42 U. Si HP est en retrait avec ses ProLiant BL p-Class (56 serveurs biprocesseurs par rack), Fujitsu-Siemens garde la tête avec son châssis 3 U Primergy BX300, qui accepte 20 serveurs biprocesseurs, soit 280 serveurs par rack. Toutefois, IBM est le seul à équiper ses lames de processeurs serveurs Xeon, alors que la concurrence se cantonne aux Pentium III, et cela pour un prix comparable (châssis à 2 789 $, et lames à partir de 1 879 $). Chaque lame intègre deux contrôleurs réseaux Gigabit Ethernet, deux disques IDE ou SCSI en Raid 1, un processeur d’administration et jusqu’à 8 Go de mémoire. Le châssis abrite en face arrière deux commutateurs Ethernet 10-100-1 000 de niveau 2, auxquels sont connectées les lames via un double fond de panier passif redondant. L’administration du châssis s’opère via un module de management (dont la redondance ne sera assurée que début 2003) et via le logiciel IBM Director. Le paysage des serveurs en lames est quasi complet. Reste à Sun à dévoiler son offre.

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Nicolas Belot