Passer au contenu

iBazar fait passer ses utilisateurs à la caisse

Contrairement à son concurrent Aucland, le site d’enchères en ligne iBazar ne prenait pas de commission sur les ventes d’objets. La jeune pousse se sent aujourd’hui suffisamment indispensable pour prendre 2,5 % de commission sur les objets vendus plus de 100 francs.

En contrepartie de cette dîme, l’utilisateur est automatiquement assuré contre les fraudes, par le courtier Fia-Net (Axa Courtage). “La gratuité n’a jamais fait partie de nos arguments de vente “, assure le directeur général iBazar, Marc Piquemal, qui ajoute : “C’était prévu dans notre business plan de
départ “.Selon la société, cette décision a provoqué peu de réaction chez ses 320 000 membres. “Nous avons environ 10 % d’objets en vente en moins, mais cela fait moins d’une semaine que notre nouveau site est lancé, nous ne pouvons pas encore en tirer de conclusion.” iBazar vend en moyenne 100 000 objets par mois. La nouvelle version du site permet désormais de faire des achats groupés.

Une actualité chargée

Outre ce revirement dans sa politique tarifaire, iBazar annonce également qu’elle se lance dans les enchères interentreprises (B-to-B), à l’instar des américains eBay, Bidder’s Edge et uBid.“Nous visons les entreprises de moins de cent salariés, les artisans, les commerçants”, explique Marc Piquemal.Le site poursuit également son expansion européenne. Après l’Italie, l’Espagne et la Hollande, iBazar s’implante en Suède et en Belgique grâce au rachat de deux sites d’enchères. Le site belge est relooké, tandis que le suédois reste encore en phase de transition. Enfin, l’introduction en Bourse est toujours prévue pour cette année, même si, comme lavoue le directeur général, “seule la COB est maître de la période”.

🔴 Pour ne manquer aucune actualité de 01net, suivez-nous sur Google Actualités et WhatsApp.


Renaud Edouard