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i2 peine à retrouver le chemin de la croissance

Après une croissance en flèche entre 1998 et 2000, l’éditeur i2 affronte le mauvais temps. Son chiffre d’affaires s’affiche en forte baisse au premier trimestre 2002. Une situation que Sanjiv Sidhu, CEO et fondateur de la société, veut relativiser.

Sanjiv Sidhu ne ménage pas sa peine. Confronté à une dégradation de son chiffre d’affaires au premier trimestre 2002 (lire l’encadré ci-dessous), le cofondateur et président d’i2, éditeur de logiciels pour la gestion de la chaîne logistique (Supply Chain Management, SCM), a repris les rênes de l’entreprise en avril dernier. Il est redevenu Chief Executive Officer (CEO) après le départ de Greg Brady.La semaine dernière, à l’occasion de i2-Planet, la manifestation qui a rassemblé clients et partenaires de l’éditeur, Sanjiv Sidhu a tenté de faire valoir les mérites du concept du Value Chain Management (VCM), extension de la gestion de la chaîne logistique à la gestion des clients (CRM, Customer Relationship Management) et à celle des fournisseurs (SRM, Supplier Relationship Management). “La gestion dynamique de la chaîne de la valeur aide l’entreprise à créer de la vraie valeur en temps réel “, explique Sanjiv Sidhu.

” Le VCM est plus simple à mettre en oeuvre qu’un ERP “

Les rachats, entre autres, d’Aspect Development, en juin 2000, et de Rightworks, en août 2001, lui permettent de concrétiser le concept avec des produits. Et l’architecture VCM de consolider et d’intégrer désormais tous ces produits dans un framework.Le tableau serait clair si i2 ne se positionnait pas en concurrence directe avec les grands éditeurs de ERP. Reconnaissant que ce sont ses principaux concurrents, le CEO refuse toutefois la comparaison avec ces derniers. “Nous visons les mêmes budgets chez les clients et nous répondons aux mêmes problèmes, mais avec des approches et des solutions différentes “, poursuit Sanjiv Sidhu.Et pour montrer que les logiciels de VCM vont bien au-delà des ERP, il a multiplié les exemples concrets. “Le VCM est plus simple à mettre en oeuvre qu’un ERP, explique-t-il, car il n’est pas nécessaire de reconstruire toute la maison lorsque l’on veut changer ou refaire une pièce “.Reste aux entreprises utilisatrices à juger de la pertinence de l’argument avant de faire leur choix.

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Sophy Caulier