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i2, au-delà du progiciel…

Dans une galaxie Internet lointaine, très lointaine, les appellations ronflantes, en vogue durant les années fastes, se sont volatilisées. Chez i2, le nouveau-né se prénomme i2…

Dans une galaxie Internet lointaine, très lointaine, les appellations ronflantes, en vogue durant les années fastes, se sont volatilisées. Chez i2, le nouveau-né se prénomme i2 Five.Two. Derrière ce numéro de version, la suite de l’éditeur rassemble les modules destinés à gérer la chaîne logistique, la relation client, les fournisseurs et les contenus professionnels. Ce nom abrupt a le mérite de la discrétion. Exit donc le SRM, le SCM, le CRM ou le CM sur les étiquettes de l’éditeur. Les solutions B-to-B seraient-elles donc devenues modestes ? Pas vraiment. Car si i2 nous présente cette évolution de catalogue, c’est pour mieux nous expliquer qu’un monde nouveau est en vue : celui du Dynamic Value Chain Management, un concept jugé plus fédérateur. Il consacre “l’ouverture de l’entreprise à sa chaîne de fournisseurs et de partenaires”. Ce qu’un extranet à l’ancienne savait déjà faire, pourrait-on arguer. Oui mais, cette fois-ci, le produit prend en charge de nouvelles problématiques, telles que les informations liées à la clientèle… Commerce One, SAP, Siebel comme Ariba n’ont qu’à bien se tenir. i2 Five.Two irait “au-delà des PGI”, grâce à une vision collaborative intégrale des achats et des ventes. Ni IBM, ni Sun, tous deux associés à i2, n’avaient trouvé le filon.À moins que, comme pour les places de marché, ils nhésitent à accoucher de concepts nébuleux, sans contrepartie en termes de ventes.

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Francisco Villacampa