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Huit souris sans fil à partir de 35 euros

Tapis, bois, tissu et même surfaces réfléchissantes ou vitrées, rien ne résiste aux souris modernes, qui optent peu à peu pour le tactile. Mais toutes ne disposent pas des mêmes capacités. Verdict du 01Lab.

En attendant que les écrans tactiles ou la dictée vocale en langage naturel ne prennent le pas sur les interfaces actuelles, nos souris ont encore de beaux jours devant elles. Loin de rester des objets figés, elles sont en constante évolution et bénéficient de capteurs à la technologie très avancée ou incorporant des surfaces tactiles qu’il suffit d’effleurer.

Sur quelle surface comptez-vous utiliser votre souris ? La question paraît saugrenue, mais sur un bureau en verre, seul le capteur Darkfield de Logitech permet à une souris de fonctionner correctement. La technologie aidant, ce dernier est capable de scruter les plus petits défauts ou les impuretés du matériau pour s’orienter.

On trouve ensuite, dans l’ordre décroissant en termes de performances, le capteur Bluetrack de Microsoft (celui-ci utilise un faisceau bleu plus homogène que le rouge des souris laser ordinaires), qui est, lui aussi, capable, dans une moindre mesure, de s’accommoder de surfaces difficiles comme le tissu (moquette, tapis…) ou la pierre, le marbre, le granit, etc.

L’importance du capteur

Viennent enfin les souris laser ou celles à capteur optique ordinaire, qui ne répondent bien que sur un bureau ou un tapis. Un peu à l’écart de ce comparatif, la Razer Mamba, taillée pour les joueurs exigeants, dispose d’un double capteur. Le premier est de type laser et offre une extrême précision. La résolution de 6 400 ppp atteinte par ce modèle n’est pas donnée à tout le monde et conviendra aux fondus de jeux vidéo ou aux graphistes exigeants. Inconvénient, le laser décroche dès que la souris est soulevée, même légèrement. D’où l’ajout d’un capteur optique classique permettant de pallier ce problème.

Caractéristique très intéressante, certains modèles sont capables de changer de résolution à la volée. D’une simple pression, le capteur passe d’une résolution à une autre. Le mouvement répercuté à l’écran est alors plus ou moins rapide pour s’adapter à une application donnée. Lors d’un travail graphique, avec Photoshop par exemple, une résolution élevée permettra de détourer une zone avec beaucoup plus de précision quand l’utilisateur est amené à zoomer dans l’image.

Nombre de souris haut de gamme, à l’exception des modèles Microsoft, intègrent cette fonction. Surprise, la modeste Cherry ZF5000, à 35 euros, la propose aussi, avec un capteur qui bascule à la volée de 800 à 1 600 ppp. Après l’efficacité du dispositif de pointage sans laquelle rien n’est possible, le confort d’utilisation est également un autre point à vérifier.

L’ergonomie en question

Certaines caractéristiques peuvent être objectivement appréciées. Il en va ainsi du confort de glisse. La Touch Mouse de Microsoft ou la Magic Mouse d’Apple semblent idéales pour racler la neige sur un pare-brise ! D’autres, la Cherry ZF5000, l’Anywhere Mouse MX et la Performance Mouse de Logitech se meuvent au contraire avec agilité quelle que soit la surface sur laquelle elles évoluent. Pour continuer sur les « détails » qui, au final, font toute la différence au quotidien, citons l’importance du revêtement et de l’ergonomie du dispositif.

Plastiques durs contre surface caoutchoutée, forme moulée aux courbes savamment étudiées ou sacrifice du confort sur l’autel du design comme pour la Magic Mouse désespérément plate et lourde, mais très belle : les écarts en termes de confort et donc de fatigue de la main sont réels, mais invérifiables par les prix. Seul l’usage confirme ou non une bonne ou une mauvaise prise en main.

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D. Namias et P. Bertholet (photos : O.Cadouin)