La Nintendo 3DS sort le 26 février prochain au Japon, et huit jeux l’accompagneront. Un chiffre modeste, mais honnête. On est au-dessus de la première Game Boy en 1989 (4 titres), du Virtual Boy en 1995 (4 aussi) et de la Game Boy Color en 1998 (3 seulement), mais loin de la Game Boy Advance en 2001 (21 !), ou même de la DS en 2004 (12).
Plus étonnant encore, la très faible proportion de jeux édités par Nintendo. Ils ne sont que deux. Alors que Kid Icarus et la réédition de The Legend of Zelda Ocarina of Time étaient pressentis, ils ne devraient arriver qu’au printemps sur l’archipel. C’est donc deux titres typiques de l’esprit DS, Nintendogs + Cats et Les Nouvelles Aventures du professeur Layton, qui porteront finalement le flambeau de la console à l’écran stéréoscopique. Et encore, édité par Nintendo en Europe, Layton est, sur l’archipel, un jeu de Level 5, un studio indépendant.
Street Fighter et PES au rendez-vous
Les six autres titres sont proposés par des éditeurs tiers. Deux licences majeures se dégagent : le très populaire jeu de combat Super Street Fighter IV 3D Edition de Capcom et l’inattendu Winning Eleven 3DSoccer, de Konami, qui n’est autre que la version japonaise de la célèbre simulation PES.
Le line-up européen devrait être dévoilé mercredi 19 janvier à Amsterdam où Nintendo tiendra une grande conférence. Pour mémoire, à son lancement en 2005 sur le Vieux Continent, la Nintendo DS proposait 15 titres plus une démo, soit davantage de jeux qu’au Japon, mais quatre mois séparaient alors les deux lancements. On s’achemine aujourd’hui vers une commercialisation européenne en mars.
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