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Huit jeux pour la Wii

Son succès, la nouvelle console de Nintendo le doit sans doute à ses étranges manettes. Voici notre choix de jeux pour profiter de ses possibilités.

The Legend of Zelda : Twilight Princess

S’il ne fallait acheter qu’un seul jeu pour la Wii, ce serait celui-là ! Le nouveau Legend of Zelda, jeu d’action et d’aventure emblématique de Nintendo, cumule les qualités : onirique, poétique,
merveilleux, immersif… tout simplement un chef-d’?”uvre ! On y dirige un jeune fermier, Link, dans sa lutte pour débarrasser le royaume des ténèbrees qui s’y sont installés. Le jeu tire formidablement parti des possibilités des deux
manettes de la console : en agitant la Wiimote, on donne des coups d’épée ; en la pointant à l’écran, on vise avec le boomerang ou l’arc. Le joystick du Nunchuk sert à diriger le héros. Un coup sec dans l’air et Link effectue une attaque
spéciale. Le maniement est totalement intuitif, malgré le grand nombre d’actions que le héros peut accomplir. L’aventure se déroule en deux phases. Lorsque Link pénètre dans une région de ténèbres, il se transforme en loup. Il est alors accompagné
de Midona, une jeune créature qui l’épaule pour effectuer certaines tâches. En tant que loup, Link dispose de capacités spéciales, comme la perception extrasensorielle ou la possibilité de creuser des tunnels sous les obstacles. Lorsque Link a
rétabli la lumière dans une région en éliminant les monstres qui l’occupent, il reprend forme humaine et peut alors parler avec les habitants du royaume mais aussi conduire son cheval, manier un canoë ou utiliser ses armes ou sa canne à pêche. Le
scénario du jeu est d’une rare richesse. Les rebondissements sont légion, les quêtes, très variées. Il faut une soixantaine d’heures à un joueur novice pour achever le jeu. Impressionnant ! Les graphismes sont magnifiques, compte tenu des
possibilités relativement modestes de la console, et les musiques s’avèrent envoûtantes. Sans doute le meilleur épisode de la saga Zelda !

Rayman contre les lapins crétins

Les quelque 70 minijeux qui composent Rayman contre les lapins crétins (allusion à peine voilée au célèbre ludo-éducatif Lapin Malin de Mindscape) ont été conçus pour exploiter au maximum
les possibilités offertes par les manettes à détection de mouvement de la Wii. Alors qu’il pique-nique avec ses amis, Rayman est enlevé par une bande de lapins décérébrés et jeté dans une arène à quatre alcôves, menant chacune à un minijeu. Il faut
en remporter trois au moins pour ouvrir la porte de l’arène. On accède alors à l’ultime épreuve de la manche, plus longue et technique, mais tout aussi drôle. En cas de victoire, on remporte le trophée (une ventouse !) et on retourne en
cellule, en attendant la manche suivante. Les minijeux s’avèrent très drôles : on manie la Wiimote comme un lasso pour envoyer une vache le plus loin possible ; on secoue les deux manettes pour la traire ; on remplit le masque de
plongée des lapins de jus de carotte, on saute à la corde… Pour réussir les épreuves, il faut de la précision et des réflexes. Un minijeu, commun à chaque manche, exige un sacré sens du rythme. Sur des airs entraînants revisités par les
lapins crétins (Girls Just Want to Have Fun, Misirlou, La Bamba,etc.), il faut secouer chaque manette dès qu’un lapin passe devant une cible. La variété des jeux et leur originalité sont les points forts de ce nouvel opus. Seul
regret : impossible de jouer à plusieurs.

Tony Hawk’s Downhill Jam

On retrouve avec plaisir le maître du skate-board Tony Hawk pour une nouvelle série de courses endiablées. Cette fois, l’accent est mis sur la vitesse de descente, les pentes des circuits étant très abruptes. La précision est plus que
jamais requise, tant les obstacles sont nombreux. Les concurrents peuvent percuter les passants et autres skateurs, afin de remplir une jauge et d’obtenir un bonus de rapidité. Immoral, mais efficace ! Pour diriger la planche, on penche la
Wiimote de droite à gauche, l’inclinaison de haut en bas permet de faire varier la vitesse, tandis que les boutons servent à sauter ou à effectuer des figures acrobatiques. Compte tenu de la vitesse de descente, un temps d’adaptation est nécessaire
pour comprendre ce qui se passe à l’écran. Au bout de deux heures, le néophyte parvient à effectuer de belles figures et même à s’imposer dans des courses. En mode multijoueur, quatre adversaires peuvent s’affronter en même temps ; mieux vaut
alors disposer d’un écran d’au moins 82 cm, sans quoi l’image, divisée en quatre, s’avère trop petite.

Red Steel

Ce jeu, lancé en grande pompe par Ubisoft en même temps que la Wii, nécessite un temps d’adaptation pour révéler tout son potentiel. Red Steel, qui oppose un jeune Américain à des Yakuzas dans un Japon
contemporain, exploite à fond les fonctions spécifiques de la console. La Wiimote simule une arme à feu, le bouton B faisant office de gâchette. On la pointe à l’écran pour déplacer la visée. Le Nunchuk est utilisé pour déplacer le héros. En le
secouant, on effectue certaines actions (renverser un meuble pour se protéger, lancer une grenade…). Enfin, la combinaison des deux manettes permet d’attaquer et de parer lors des combats à l’épée. Tradition nippone oblige, l’armement du
héros s’avère éclectique : suivant la situation, on passe du fusil à lunette au katana. La prise en main s’avère au final agréable, même si un temps d’apprentissage (moins long que pour Call of Duty 3) reste nécessaire. Les
graphismes de Red Steel constituent cependant le point faible du jeu. Ils paraissent désuets au regard de ce que proposent la X360 et la Playstation 3. Néanmoins, cette faiblesse est largement compensée par les sensations de jeu qu’offre le duo
Wiimote/Nunchuk.

Super Monkey Ball : Banana Blitz

Jeu d’adresse par excellence, Super Monkey Ball a su exploiter au mieux le détecteur de mouvement de la Wiimote. Le principe est simple : en déplaçant la manette dans l’espace, on dirige une sphère (contenant
un singe) le long d’un parcours en suspension dans les airs. Au départ, des rambardes de sécurité évitent au novice de plonger dans le vide dès le premier virage. Mais celles-ci disparaissent à mesure que le tracé gagne en technicité. Difficile,
d’autant qu’il faut récolter des bananes disséminées dans le parcours pour augmenter son score. Outre les épreuves en solo, Super Monkey Ball propose un mode course dans lequel quatre joueurs peuvent s’affronter sur un même
écran. Ces courses ressemblent à celles de Mario Kart, les joueurs récoltant des bonus (armes, boost, etc.) qu’ils utilisent au meilleur moment. Mais la grande nouveauté réside dans les 50 minijeux accessibles via un menu
spécifique. Sans atteindre la qualité de ceux de Rayman, ils sont jouables à plusieurs ! Et c’est là tout leur intérêt. D’autant que la prise en main s’avère assez intuitive pour que même les invités de passage puissent
s’amuser.

Wario Ware : Smooth Moves

Voilà sans doute le jeu le plus débile de l’arsenal Nintendo ! L’un des plus délirants aussi, qu’on soit joueur ou spectateur. Le principe est simple. Une image indique brièvement la façon de tenir la manette (comme un stylo, un
sabre, un volant ; devant son nez ou contre le bassin). Un verbe d’action s’affiche à l’écran en même temps qu’une saynète au graphisme minimaliste. On a alors cinq secondes pour comprendre et effectuer l’action demandée, uniquement à l’aide de
la Wiimote. Pomper ? On tient la manette à deux mains et l’on bouge de haut en bas. Ouvrir ? On saisit la Wiimote comme une clé et après l’avoir glissée dans une serrure, on la tourne d’un quart de tour. Répondre ? On pose la manette
sur une surface stable et on la saisit dès que la sonnerie du téléphone affiché à l’écran retentit. Après une quinzaine de jeux, on accède au boss, qu’il faut battre, là encore, en tenant correctement la manette. Au total,
Wario Ware compte plus de 200 minijeux répartis en différentes catégories. Dès que l’on termine une session, de nouveaux niveaux et jeux bonus sont accessibles. Dommage que l’on vienne si vite à bout des épreuves. On se
consolera avec le mode multijoueur, qui s’active une fois tous les niveaux de jeu débloqués et permet de prolonger le plaisir entre amis.

Call of Duty 3 : en marche vers Paris

Considéré comme la référence des jeux d’action qui s’appuient sur la Seconde Guerre mondiale, Call of Duty a conquis ses lettres de noblesse sur PC, grâce, notamment, à ses reconstitutions de batailles, telles que
la prise de Stalingrad ou le débarquement en Normandie. Ce nouvel épisode relate les combats les plus violents ayant opposé les Allemands aux Alliés dans leur marche vers Paris. On dirige successivement plusieurs soldats d’unités et de nationalités
différentes dans une vue à la première personne. Le maniement s’effectue à l’aide du Nunchuk, pour diriger le personnage, et du pointeur de la Wiimote, pour viser. Le moins que l’on puisse dire, c’est que cela n’a rien d’évident au départ, d’autant
que l’action démarre sur les chapeaux de roue avec une mission visant à contrer une offensive allemande de grande envergure. Il faut une bonne heure de jeu (et quelques réglages dans le menu options) pour maîtriser enfin le duo Nunchuk/Wiimote. Mais
ensuite, quel plaisir ! L’immersion est plus grande que lorsque l’on joue à la souris. On a vraiment l’impression de faire corps avec le soldat que l’on dirige. Le fait de pointer la Wiimote à l’écran pour viser s’avère aussi très réaliste. On
acquiert vite une précision redoutable. Durant le jeu, les manettes seront exploitées à d’autres fins, simulant des rames à bord d’une barque ou un volant lors de la conduite d’une Jeep.

Need for Speed Carbon

En adaptant son célèbre jeu de course automobile à la Wii, Electronic Arts a repensé la façon de jouer de Need for Speed Carbon afin de tenir compte des spécificités de la Wiimote. Pour diriger une voiture, on
tient la manette horizontalement, un peu comme un volant, et on l’incline vers la droite ou la gauche pour tourner. Au départ, cette manière de piloter s’avère déroutante, surtout si on a l’habitude du joypad traditionnel. Une personne n’ayant
jamais joué sur console ou PC trouvera très naturelle la conduite à l’aide de la Wiimote, comme nous avons pu le constater lors des tests. Passée la période d’apprentissage, ce Need for Speed s’avère assez classique. Au volant
de bolides survitaminés, on dispute des courses nocturnes en milieu urbain dans le but de prendre le contrôle de différents quartiers. Outre les autres concurrents, les courses-poursuites se livrent aussi contre les forces de police, qu’il s’agit de
semer en causant le maximum de dégâts. NFS Carbon dispose d’une nouveauté sympathique : la possibilité de se faire aider par des coéquipiers qui vont gêner les autres concurrents ou indiquer des raccourcis. Côté
réalisation, les graphismes sont agréables, les bruitages très réalistes, et les musiques rythmées. On trouve toujours l’atelier de tuning pour modifier sa voiture de série et la rendre unique.

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La rédaction