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Huit cadres à partir de 130 euros pour faire vivre vos photos

Plus besoin d’allumer l’ordinateur : insérez la carte mémoire de votre appareil photo dans le cadre numérique et laissez défiler le diaporama !

Ces nouveaux gadgets électroniques ont vraiment le vent en poupe. Pratiques pour tirer le meilleur profit du numérique, les cadres photo se font tranquillement une place aux côtés des tirages papier et du stockage sur disque dur. D’autant que leur fonctionnement est on ne peut plus simple : il suffit d’insérer la carte mémoire de l’appareil photo dans le cadre pour que les photos s’affichent sur l’écran LCD. Les quatre principaux formats de cartes (CF, SD, MS et xD) sont en général acceptés et certains cadres possèdent un connecteur pour clé USB. Pas besoin donc de passer par l’ordinateur ! Mais la quasi-totalité des modèles disposent aussi d’un port mini-USB et sont livrés avec le câble adéquat : de quoi par exemple charger des images du PC dans la mémoire interne du cadre, ou récupérer des images de celui-ci sur un disque dur.

Le premier avantage des cadres numériques est de pouvoir stocker plusieurs photos et de les afficher successivement à l’écran. Tous les modèles que nous avons testés offrent une fonction de diaporama avec, en général, le choix d’un effet de transition et l’affichage aléatoire des photos. Il est cependant dommage que certains ne disposent pas d’une touche de pause et que les délais entre deux photos soient parfois trop courts.

Si vos photos sont au format JPeg, pas de problème pour les afficher car tous les cadres testés l’acceptent. Le BMP est également présent sur quelques modèles, mais ni le Tiff, ni le PNG, et encore moins le Raw des reflex ne sont pris en charge.

Certains cadres deviennent même de véritables écrans multimédias capables de lire des fichiers audio (MP3, WMA) pour sonoriser un diaporama, voire des séquences vidéo. Mais tous les formats, le DivX notamment, ne sont pas forcément reconnus. Par ailleurs, comme avec les moniteurs LCD, les cadres sont dotés d’un système d’affichage de menus à l’écran (OSD), commandé par une série de boutons ou une télécommande. Leur ergonomie est plutôt satisfaisante, malgré quelques problèmes de traduction en français ou d’affichage (textes tronqués ou erronés).

L’affichage en ligne de mire

Dans les tests effectués, le critère le plus discriminant concerne la qualité d’affichage. Les cadres possèdent tous une diagonale d’écran acceptable (de 6,2 à 8,1 pouces, soit de 15,7 à 20,6 cm) ainsi qu’une luminosité uniforme et suffisante pour fonctionner dans une pièce éclairée. En revanche, l’aire colorimétrique, c’est-à-dire l’étendue de la gamme des couleurs affichables, se révèle très limitée. Ainsi, les cadres ne peuvent pas restituer autant de couleurs différentes qu’un moniteur LCD traditionnel… ou qu’un tirage argentique. Nos tests montrent également un manque de respect et de stabilité des couleurs. Le taux de contraste est globalement satisfaisant mais il faudra éviter les modèles dont les noirs manquent de profondeur.

Signalons que notre jury n’a pas décelé d’écran réellement mauvais puisque tous obtiennent une note supérieure à la moyenne. Les cadres possèdent tous un réglage de la luminosité, mais rares sont ceux qui permettent de modifier le contraste. Les angles de vision sont aussi très variables d’un modèle à un autre. Nous avons mesuré des valeurs allant de 23 à 64 degrés en horizontal et de 21 à 91 degrés en vertical, soit du simple au quadruple ! Les cadres ne remplacent donc pas encore un bon moniteur, mais certains bénéficient d’une qualité d’affichage correcte.

Si le passage par l’ordinateur ou la télévision n’est plus obligatoire, la prise de courant l’est toujours car aucun des cadres de notre sélection ne fonctionne sur batterie. Enfin, n’espérez pas en plus remplacer votre réveil car si quelques modèles affichent l’heure et la date, seuls deux d’entre eux disposent d’une alarme.

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François Bedin