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HP tarit les ressources à la demande dUtility Data Center

Pas assez rentable, le fleuron technologique n’aura même pas eu le temps de faire ses preuves. Il avait été présenté comme la pierre angulaire de la stratégie à la demande de la société.

Certains changements de nom sont ironiques. Par exemple, chez Hewlett-Packard : depuis qu’il s’est rebaptisé HP Invent, il enterre plus de technologies qu’il n’en crée.La dernière en date se nomme Utility Data Center (UDC). Il s’agit d’un ensemble matériel/ logiciel complexe, où l’on accède à des ressources de traitement quasiment illimitées, réaffectables et
facturables selon les besoins.

Des utilisateurs consternés

Le programme est né dans les fameux HP Labs en 1990. Et c’est Carly Fiorina en personne qui l’a sorti des laboratoires en fin 2001 pour en faire la pierre angulaire de sa stratégie
à la demande. Pas assez rentable, il fait les frais des résultats ‘ inacceptables ‘ de la division serveurs.‘ L’UDC coûtait trop cher en tant que produit, explique-t-on dans un communiqué. Ses technologies de virtualisation seront disséminées dans le reste du catalogue : serveurs lames,
grille de calcul, etc. ‘
On en doute, HP ayant toujours assuré que c’était déjà le cas. Personne ne sait donc combien des deux cents employés qui travaillent sur l’UDC sauveront leur poste.Côté utilisateurs, c’est la consternation. Dreamworks, l’un des rares clients, se dit très surpris. ‘ C’est étonnant de les voir arrêter si vite. La technologie était pourtant prometteuse.
Dommage qu’ils ne basculent pas en
open source. ‘ La nature ayant horreur du vide, ce sont les consultants on demand d’IBM qui se frottent les mains.

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Anicet Mbida