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Hewlett-Packard lâche prise sur PricewaterhouseCoopers

Le fabricant informatique, qui briguait une place de sixième mondial sur le marché des services informatiques, renonce à l’acquisition du cabinet PricewaterhouseCoopers.

Après deux mois de tractations, Hewlett-Packard renonce au projet d’acquisition de la branche conseil et services du cabinet d’études PricewaterhouseCoopers.Officiellement, la présidente de Hewlett-Packard évoque la difficulté de mise en place d’une stratégie destinée à éviter une fuite des cerveaux. Serait également en cause le plan de valorisation des deux entreprises, difficile à ficeler, poursuit Carli Fiorina. Hewlett-Packard continue néanmoins de vouloir développer sa branche services informatiques par des opérations de croissance externe, souligne-t-elle.Concrètement, aucun des deux partenaires n’est parvenu à un point d’accord autour du prix de rachat, en dépit de discussions en cours portant sur une somme 18 milliards de dollars, en liquidités et en actions.Un raté dans la stratégie de développement de HP, qui fait perdre à l’entreprise la sixième marche du podium mondial des services informatiques.Côté PricewaterhouseCoopers, 31 500 consultants au niveau mondial continueront donc leurs activités de conseil. Un c?”ur de métier de plus en plus difficle à concilier avec l’indépendance que réclame l’activité d’études.L’annonce coïncide avec la publication des résultats de Hewlett-Packard, qui affiche un chiffre d’affaires de 13,263 milliards de dollars pour le quatrième trimestre fiscal 2000, soit lexercice entier. Une progression de 17 points par rapport à la période précédente. Au titre des plus fortes progressions, le marché des serveurs Unix progresse de 43 % en termes de commandes, vraisemblablement tiré par le serveur Superdome, récemment dévoilé. Autre poussée notable, le poste des ventes PC, qui grimpe de 40 %.

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Francisco Villacampa