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GTM centralise la gestion de ses engins de chantier

L’entreprise de BTP s’est équipée du logiciel Carl Master pour gérer la maintenance de son matériel de construction. Une solution complétée par des développements spécifiques, dont la facturation de la location des machines.

Composée de soixante-dix-sept filiales, d’une centaine d’implantations et de sept directions régionales, GTM Construction est une entreprise très décentralisée, avec, par conséquent, un matériel très dispersé sur le territoire. Pour gérer ce matériel, sa maintenance et sa circulation entre les entités du groupe, l’entreprise de BTP s’est équipée de la solution de GMAO Carl Master, de Carl International. La réflexion initiée en 1998 a abouti, à l’été 2000, au déploiement du logiciel sur les sites pilotes de GTM Matériel, à Nanterre et à Marolles-en-Hurepoix (Essonne).

Une tarification en interne décomposée en quinze sous-tarifs

Le projet regroupe le logiciel et des développements spécifiques demandés par GTM, constituant un module baptisé Euromat. Parmi ces développements, l’inventaire du parc matériel, la création d’une arborescence équipement complètement libre, la localisation géographique des engins chantier par chantier, les plannings d’utilisation et les disponibilités futures. “L’outil nous permet de faire le découpage que l’on veut, souligne Luc Lecompte, directeur du matériel de GTM Construction. On peut suivre non seulement un engin, mais aussi les équipements qui sont dessus : boîte de vitesses, moteur, etc.” Toutes les interventions subies par une machine depuis son acquisition par GTM sont enregistrées dans un carnet d’entretien.Grâce à ces fonctionnalités, GTM veut mieux ajuster ses tarifs de location. Le matériel est, en effet, loué en interne, mais à prix réel ?” le but du service matériel n’étant pas de faire de la marge. L’intégration de la location et de la facturation est l’un des principaux enjeux du projet. L’outil prévoit quinze sous-tarifs pour tenir compte de certains chantiers plus usants. Après les autres sites de GTM Matériel en début 2001, Euromat se déploiera dans les directions régionales, puis dans les filiales d’ici à 2003. Soit cent cinquante licences. Car chaque entité est censée rentrer dans l’outil ses propres interventions concernant les machines. “L’information est centralisée, mais pas la gestion”, précise Luc Lecompte. D’où l’intérêt de mêler produits standard et spécifique : “Nous souhaitions un produit modulaire pour déployer, dans un premier temps, les fonctionnalités de base. Ce qui permettait une appropriation en douceur”, explique Samuel Wusyk, responsable du projet. De ce point de vue, Euromat a été l’occasion d’harmoniser les outils informatiques et les pratiques. Au total, “nous disposions de trois outils de gestion non interfacés entre eux, qui imposaient donc parfois des triples saisies”. Les reprises de données ont servi à GTM à normaliser les opérations pour faciliter, ensuite, les recherches informatiques.

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Arnaud Devillard