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Groupes violents : Facebook, YouTube et consorts pointés du doigt

Le Centre Simon Wiesenthal s’inquiète de la montée des extrémismes sur les réseaux sociaux.

Les réseaux sociaux sur Internet comme Facebook, MySpace ou les sites de partage de vidéos tel YouTube sont gagnés par une fièvre contagieuse, celle de groupes appelant à la violence, à la haine raciale, à l’homophobie et à l’antisémitisme, indique un rapport établi par le Centre Simon Wiesenthal, organisation de défense des droits de la communauté juive.

Ces nouveaux moyens de communication servent également de vecteur pour faire du prosélytisme, dit le rapport qui signale une augmentation de 25 % des groupes « problématiques ».

L’enquête a porté sur plus de « 10 000 sites problématiques, réseaux sociaux, portails, blogs, forums de discussion, vidéos et jeux qui font la promotion de la haine raciale, de l’antisémitisme, de l’homophobie et du terrorisme ». « Internet est exploité dans tous ses aspects par des extrémistes de tout poil pour recycler de vieilles haines, stigmatiser “l’ennemi”, lever des fonds et, depuis le 11 septembre 2001, recruter et entraîner des terroristes djihadistes », souligne le Centre dans un communiqué.

Rencontre avec Facebook

L’organisation a rencontré les dirigeants de Facebook qui ont promis de retirer du réseau social les sites qui violent leurs règles de bonne conduite. Mais avec plus de 200 millions d’utilisateurs à travers le monde, la tâche paraît d’une ampleur presque insurmontable, bien que récemment plusieurs sites négationnistes aient été exclus.

« Lorsque des contenus haineux sont mis en ligne et signalés, Facebook les retire et désactive le compte de l’auteur de ces contenus », précise l’entreprise basée à Palo Alto en Californie.

Pour contourner ces mesures d’exclusion, des groupes extrémistes ont créé leurs propres réseaux sociaux tels que New Saxon, décrit comme « le réseau social pour les gens d’ascendance européenne ». Ce réseau est produit par un groupe américain néo-nazi baptisé Mouvement national-socialiste.

Le centre Simon Wiesenthal cite aussi d’autres initiatives. Une organisation iranienne a ainsi créé le jeu Special Operation 85 – Hostage Rescue, dans lequel les joueurs doivent localiser des experts nucléaires enlevés par les Américains en Irak et que l’on croit détenus dans une prison israélienne.

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