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Grooveshark répond aux accusations de piratage d’Universal

Poursuivi en justice par la major pour avoir mis en ligne des chansons protégées par copyright, le site de streaming nie les faits. Et se dit prêt à s’expliquer devant les tribunaux.

Grooveshark est dans le collimateur d’Universal Music. La major avait déjà poursuivi le site de streaming pour avoir mis en ligne, sans son autorisation, des chansons lui appartenant. Cette fois, ce sont ses patrons qui sont pris pour cible : Universal les accuse d’infractions au droit d’auteur. Selon lui, les fichiers piratés auraient été mis à la disposition des internautes par les salariés de la société, et non par des membres du site.

Le site dément ces accusations. Son vice-président chargé des affaires juridiques, Marshall Custer, y a répondu sur un blog consacré au marché de la musique : « La plainte d’Universal repose presque entièrement sur un commentaire mensonger et anonyme dans un blog, et sur une grossière déformation d’une information que Grooveshark a lui-même fournie à Universal. Alors que ce dernier a choisi d’engager la bataille dans les médias avant de remettre une copie de la plainte à Grooveshark, nous entendons nous battre devant les tribunaux, pas dans la presse. »

Les dirigeants impliqués ?

M. Cutter fait référence à un post publié sur le blog Digital Music News, le 13 octobre dernier. Un internaute se présentant comme un employé de Grooveshark écrit : « Nous [les salariés] avons un quota hebdomadaire de mises en ligne à effectuer, et nous obtenons un petit bonus si nous dépassons nos objectifs. Il s’agit d’ordres directs venant d’en haut ; nous n’“améliorons” pas la base de données de Grooveshark de notre propre chef»

Selon Cnet, Universal détiendrait la preuve de la participation active des dirigeants de Grooveshark au téléchargement de fichiers illégaux. Le PDG du site, Samuel Tarantino, aurait « uploadé » 1 791 chansons protégées par le droit d’auteur, et deux vice-présidents, Paul Geller et Benjamin Westermann-Clark, auraient fait de même avec respectivement 3 453 et 4 600 titres.

Si la major arrive à prouver les faits, le site de streaming ne pourra plus se retrancher derrière le Digital Millennium Act, qui protège les hébergeurs des infractions commises par les internautes.


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La rédaction