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GPS et ultrasons, nouvelles armes de la traque aux graffitis

Outre-atlantique, Traptec, une petite start-up, vient de mettre au point un procédé permettant de prendre sur le fait les graffiteurs.

Les tagueurs seront-ils contraints de troquer leurs bombes de peinture contre de vieux pinceaux ? Peut-être. Outre-Atlantique, plusieurs villes californiennes testent l’invention de la start-up locale
Traptec. Cette dernière vient de mettre au point une invention pour permettre à la police de prendre ces ‘ artistes des rues ‘ sur le fait.La technologie baptisée Taggertrap (littéralement, piège à tagueurs) se base sur les ultrasons. Des capteurs installés à proximité des murs détectent les ultrasons particuliers émis par les aérosols.Ils émettent alors un signal vers les téléphones portables, les radios des policiers ou encore Internet. Le GPS, (Global Positioning System) permet aux forces de l’ordre de localiser le lieu précis du délit. Et d’intervenir
rapidement.

1,5 million de dollars annuel pour les murs de San Diego

Ainsi, les policiers de Chula Vista, une petite ville de la banlieue de San Diego où le procédé était testé, ont pris en flagrant délit une équipe de six tagueurs. Le sud de la Californie s’est montré très enthousiaste devant
l’exploit ! Dans sa chasse aux graffitis, San Diego dépense plus d’1,5 million de dollars chaque année pour remettre en état les murs de la ville et pense sérieusement à adopter ce nouvel outil.Si le Taggertrap a démontré son efficacité technologique lors du test, réalisé en grandes pompes devant la presse et les officiels… on peut néanmoins s’interroger sur la réelle efficacité de l’outil. Comme toutes les alarmes, il
y a fort à parier que le Taggertrap pourra se mettre en marche, émoustillé par des ultrasons dont la fréquence est proche de celle des aérosols. Les forces de l’ordre se déplaceront-elles avec autant de vigueur au bout de plusieurs fausses
alertes ? Et même si la Californie est un Etat où il fait bon vivre, les forces de police ont peut-être des missions plus vitales à remplir que la chasse aux graffitis ? Quoiqu’il en soit, les graffiteurs en tous genres feraient bien de se
méfier.Un bonheur narrivant jamais seul, le Taggertrap, comme les radars, existe en version fixe ou mobile.

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Hélène Puel