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Google et la presse : l’Elysée préfère la négociation en premier

Le président de la République souhaite que les éditeurs de presse négocient avec Google d’ici à la fin 2012. En cas d’échec, une loi pourrait trancher ce litige.

François Hollande, qui a reçu lundi 29 octobre 2012, le prédident exécutif de Google, Eric Schmidt, a « souhaité que des négociations puissent rapidement s’engager et être conclusives d’ici à la fin de l’année entre Google et les éditeurs de presse ». Le président s’est apparemment rangé à la position défendue par Fleur Pellerin, ministre déléguée à l’Economie numérique, qui était à ses côtés et qui préférait se passer d’une Google Lex, prônant une discussion apaisée.

La présidence de la République a ajouté, dans un communiqué, avoir « souligné que le dialogue et la négociation entre partenaires lui paraissaient la meilleure voie, mais que si nécessaire, une loi pourrait intervenir sur cette question » au cas où les négociations avec les éditeurs de presse n’aboutiraient pas. Pour sa part, Eric Schmidt avait quitté l’Elysée, hier, peu avant 18 heures, sans faire de déclaration.

Le chef de l’Etat avait reçu le patron du géant américain du Web, à la suite de la mobilisation des éditeurs de presse français et européens. Tous sont déterminés à instaurer par la négociation ou par un texte de loi, un droit payant reversé par le moteur de recherche américain sur les articles qui sont référencés dans Google Actualités.

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Frédéric Bergé avec AFFP