Passer au contenu

Google dépose un brevet pour répondre sur les réseaux sociaux à votre place

Le géant du Web a breveté un système qui pourrait faciliter la vie de ceux qui passent des heures sur les réseaux sociaux, au risque toutefois de perdre un peu en humanité.

Ah la joie d’être connecté à ces centaines d’amis, ces milliers de followers, le plaisir de ne plus compter les dizaines de like pour le moindre post sur le prix du poireau qui flambe ou la diarrhée de votre petite dernière. Mais tout cela a un prix. Il faut passer de longues minutes, parfois même des heures à répondre aux posts de ces contacts, il faut faire trouver la répartie cinglante, le petit « kikoo » qui fait sourire, en un mot, sur les réseaux sociaux, il faut faire du social. Et ça, c’est pénible.

Heureusement, Google dans son infinie mansuétude a pensé à ces damnés du social qui n’en peuvent plus de facebooker, twitter, ou googleplusser. Ses ingénieurs, ou au moins Ashish Bhatia, ont mis au point un système qu’ils entendent protéger puisqu’un brevet a été déposé. Ce document, soumis en juin 2011, décrit un processus de « génération automatique de suggestions pour des réactions personnalisées sur un réseau social ».
Le programme, détaillé dans ce brevet, analyse les messages qu’un utilisateur poste sur différents réseaux sociaux, ses mails, ses SMS, ses tweets, etc. Ensuite, en fonction du type de messages envoyés, il propose une suggestion de réponse à l’utilisateur et donne également une indication sur la façon dont les autres membres du réseau social ont réagi. Le « bot » apprend au fur et à mesure que vous recourez à ses services et affine ainsi les réponses qu’il propose.

Cette technologie pourrait être une petite révolution en route pour les marques et personnes suivies par de nombreuses personnes, ou pour les flemmards accros aux amitiés numériques.

A lire aussi :
38,5% des Français utilisent les réseaux sociaux tous les mois – 20/11/2013

Sources :
Brevet de Google via Search Engine Watch

🔴 Pour ne manquer aucune actualité de 01net, suivez-nous sur Google Actualités et WhatsApp.


Pierre Fontaine