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Godado

Le référencement mis aux enchères

Alors que des bruits circulaient, il y a quelques mois, à propos de dessous-de-table versés aux éditeurs de moteurs de recherche par les producteurs de sites Web pour que leurs URL apparaissent en tête de liste, Godado n’hésite pas à mettre aux enchères l’achat de mots clés pour occuper la pole position.Le principe est simple. Une fois ses mots clés choisis dans une liste, l’éditeur de sites les achètent en surenchérissant sur le prix affiché par un autre éditeur. Le ticket d’entrée de l’enchère coûte 0,65 F (0,10 e), celle-ci s’effectuant cent par cent. L’éditeur qui aura le plus déboursé se retrouvera placé en première position sur la liste de réponses fournie à l’internaute. Hervé Delisle, directeur de Godado France, argumente : “Ce mode de rémunération s’avère très intéressant pour un éditeur de sites puisqu’il ne devra verser qu’entre 0,80 F et 1 F – ce sont les enchères que nous avons estimées – pour être bien placé, et donc récupérer un contact qualifié. Ce n’est pas cher. Par ailleurs, les Webmasters pourront modifier à tout moment les descriptifs et les mots clés en fonction des nouveautés de leur site. Enfin, ils seront automatiquement avertis par mail des variations de leur classement.”Les mots clés sont répertoriés dans un thésaurus disponible en 5 langues. Outre les requêtes lancées sur ses propres annuaires, Godado affiche les résultats issus d’une recherche sur l’ensemble du Web, grâce à un accord signé avec le métamoteur mama.com. Ouvert en France en juillet dernier, godado.fr compte déjà quelque 600 sites enregistrés. Les responsables espèrent en référencer 5 000 d’ici à janvier 2001.Sujet encore tabou il y a peu, le référencement payant s’affiche au grand jour sur godado.fr. Une telle initiative sur le moteur de recherche goto.com, fin 1998, avait provoqué une levée de boucliers. Lexpérience fut également tentée par AltaVista, qui fit ensuite machine arrière.godado.fr

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Juliette Fauchet