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Go Sport passe le relais pour la paie

Pour gérer notamment 8 000 soldes de tout compte par an, le groupe a misé sur une offre externalisée de gestion des fiches de salaire.

Quand la politique de fidélisation ne peut contenir la volatilité d’un personnel souvent d’origine estudiantine, il est préférable d’externaliser le service de la paie. Question de temps, question de coût. De même que nombre de ses homologues du secteur de la distribution, Go Sport l’a compris il y a dix ans. Et pour cause : la société de 400 salariés boucle quelque 8 000 soldes de tout compte chaque année. De quoi surcharger le département paie, qui est déjà une activité à plein temps, et éloigner l’entreprise de son c?”ur de métier.

En temps réel

En optant récemment pour la solution de Cegedim SRH, la chaîne de sport n’a pas seulement changé de prestataire, mais a aussi opté pour la solution la plus compétitive du marché, assure Olivier Bis, le directeur des services informatiques de Go Sport, qui précise que “seuls la production, le calcul et l’édition sont externalisés”. Avantage principal de cette version par rapport à l’ancienne ? La mise à jour en temps réel. Le service du personnel de Go Sport, qui se connecte à distance sur le logiciel, saisit les informations concernant un nouvel entrant ou encore une augmentation de salaires. Puis imprime ces correctifs de manière à procéder à une vérification. Du côté de Cegedim, le système opère les calculs et imprime le bulletin de paie définitif. Livraison et postage sont également du ressort de l’éditeur, qui s’engage, par ailleurs, à une veille légale et réglementaire. Se tenant informé des évolutions qui influent sur le calcul de la paie, il intégrera par exemple automatiquement une augmentation du montant du smic.Mais le rôle du prestataire s’arrête là. Pas question pour le numéro deux dans le négoce de produits de sport ?” matériel, textile et chaussures ?” d’externaliser d’autres activités du service du personnel. N’en déplaise aux éditeurs de gestion de temps, le groupe, fort de 300 points de vente au travers de ses trois enseignes (Go Sport, pour la pratique sportive générale, Courir, spécialisé dans la chaussure et Moviesport, dans le sport loisir), n’a pas l’intention de planifier les horaires, autrement que par ses solutions développées en interne. Ni même d’adopter un progiciel de gestion intégré. “La taille de la société [690 millions d’euros de chiffre d’affaires en 2000, ndlr], ne s’y prête pas”, explique Olivier Bis. De plus, les solutions globales ne sont pas du goût de la maison : “Nous avons fait le choix stratégique de ne pas miser sur un système unique. Nous préférons prendre le meilleur composant de chaque entreprise”, poursuit-il. La direction des services informatiques a ainsi mis en ?”uvre pour ses 113 magasins, des applications destinées aux caisses, à la gestion des flux des marchandises, mais aussi aux ressources humaines, pour gérer les plannings notamment.

Internet reporté

L’organisation obéit à un modèle de décentralisation. Ainsi dès qu’un responsable de magasin embauche une nouvelle recrue, il saisit les données sur son application interne, puis les informations sont remontées au siège, via un réseau Numéris… Internet n’a pas encore sa place dans les process de l’entreprise. Et si la direction de Go Sport envisage la mise en place d’un intranet ressources humaines, ce déploiement n’est pas pour lheure considéré comme une priorité.

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Valérie Quélier