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Gérer les processus métiers pour gagner en flexibilité

L’e-business rend les entreprises plus vulnérables aux constants changements de l’environnement économique. La mise en place d’outils de gestion de leurs processus métiers leur donne les moyens de s’adapter à ces mutations.

Les entreprises doivent optimiser en permanence, voire redéfinir, leurs processus métiers. Certains outils facilitent cette flexibilité. Dérivés des moteurs de workflow, les outils de gestion des processus métiers (BPM : Business process management) cadencent les interventions des
applications de l’entreprise, tout en minimisant les actions humaines. Par exemple, le passage de commandes sur une place de marché déclenchera un processus métiers : vérification de la commande, engagement vis- à-vis d’un organisme financier, transmission de la commande au fournisseur sélectionné, paiement à la réception, etc. Chez le fournisseur, un processus enregistrera la commande dans l’application de suivi des ventes, expédiera le produit demandé s’il est disponible, ou en déclenchera la fabrication, voire commandera des pièces détachées, etc.

La règle de trois

Trois types de processus sont identifiés : les processus de collaboration entre les entreprises lors d’un échange B to B (définition des séquences d’échange de documents) ; les processus publics de dialogue entre le système d’information de l’entreprise et le monde extérieur ; et, enfin, les processus privés, internes à l’entreprise, qui cadencent les applications back-office. Il faut préciser que le premier type de processus est virtuel, chaque entreprise gérant uniquement sa propre partie des échanges. La gestion des processus métiers se distingue du traditionnel workflow. Ce dernier se consacre, en effet, aux interactions des êtres humains, alors que la gestion des processus, elle, s’intéresse aux interactions des applications informatiques. De plus, dans le workflow, on connaît les différents interlocuteurs, alors que le monde de la gestion des processus B to B est ouvert. Ainsi, 100 % des transactions peuvent être déclenchées par des utilisateurs occasionnels.Afin de communiquer avec les applications pilotées, la gestion des processus s’insère le plus souvent au-dessus de solutions d’intégration : serveur d’intégration B to B pour les processus B to B, ou courtier d’intégration pour les processus back-office.Selon les analystes du GartnerGroup et du GigaGroup, des fonctions de gestion des processus seront incorporées dès cette année dans les solutions d’intégration.

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Jean-François Masler