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Georges Fischer (CCIP) : ” Les PME s’intéressent aux vraies retombées de l’e-business “

Directeur des technologies de l’information à la Chambre de commerce de Paris, Georges Fischer analyse les dispositions des entreprises françaises face l’e-business

Directeur des technologies de l’information et du commerce électronique de la Chambre de commerce et d’industrie de Paris, à la tête du portail des chambres de commerce du monde entier, Georges Fischer explique à 01net. où en sont les PME françaises face à l’e-business.
01net. : Dans quelles dispositions sont les entreprises françaises face à l’e-business ?
Georges Fischer : Leur rapport à l’e-business est arrivé à un point d’inflexion. Il y a eu, tout d’abord, la période où l’on a rêvé, spéculé, et même poussé le bouchon très loin. Aujourd’hui, nous assistons à un retour en arrière assez fort et assez brutal, à la mesure de la spéculation. Les raisons en sont simples : le dégonflement de la bulle Internet, la mode est passée et enfin les entreprises ont fini par se poser une question toute bête ” et moi là-dedans, en quoi suis-je concerné et comment ? “Concrètement, comment la situation a-t-elle évoluée ?Sur le salon Online 2002 (*), on constate que les entreprises reviennent avec des questions saines. Elles ne disent plus, par exemple, ” Je vais refaire ma chaîne de valeur ajoutée “, mais s’interrogent sur les outils : ” J’ai l’intention de réaliser ce projet. Comment dois-je m’y prendre ? Quels sont les avantages et inconvénients et surtout quels sont les prérequis ? “. Car on a complètement oublié les prérequis dans l’euphorie de l’e-business.Vous évoquez les prérequis à la mise en place d’un projet e-business. Quid des idées reçues ? Et quelles leçons doit-on tirer des expériences passées ?Le premier des a priori concerne le B-to-C. Les médias expliquent que les internautes ont peur d’acheter sur le Net pour des raisons de sécurité et de dissémination de données privées. Cela ne reflète plus la réalité. Avec un recul de deux à trois ans, les gens achètent sur le Net. La frilosité apparente n’est en fait qu’une période d’accoutumance, d’apprentissage.Si vous aviez quelques conseils à prodiguer, quels seraient-ils ?Premièrement, si vous changez simultanément l’outil de travail et la méthode de travail, sachez que cela aura un coût de formation, de conviction mais qui, à terme, deviendra extrêmement bénéfique pour l’entreprise.Quelles sont aujourd’hui les demandes des entreprises sur le terrain ?Sur le terrain, on constate que l’étendue de l’offre s’est rétrécie. Car tous les opportunistes disparaissent du jeu. C’est un avantage pour l’intégration de l’e-business dans les entreprises.(*) Georges Fischer a animé à la SETI une conférence sur le thème: ” e-commerce inter entreprises : comment Internet change les relations commerciales de l’entreprise ”

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Propos recueillis par Augustin Garcia