Passer au contenu

Galileo à nouveau sur les rails avec deux satellites en orbite

Sept mois après un raté phénoménal, l’Agence spatiale européenne annonce avoir réussi à lancer cette nuit deux nouveaux satellites. De quoi rebooster le futur système de navigation européen.

Après des mois d’incertitude, le projet de système de navigation européen Galileo semble reprendre enfin du souffle. Ce 27 mars à 21h46 (heure de Paris), deux nouveaux satellites ont été lancés avec succès depuis Kourou. Des essais vont maintenant être effectués avant de les rendre opérationnels dès cet été.

La constellation Galileo comporte donc maintenant huit satellites. Pas de quoi faire oublier cependant la catastrophe d’il y a sept mois où deux satellites avaient été placés sur une mauvaise orbite. L’enquête avait conclu à un défaut de conception matériel, et plus exactement à un problème de gel du carburant dans le lanceur russe Soyouz. 

L’opération de cette nuite reste tout de même une très bonne nouvelle pour l’Union européenne qui a prévu de consacrer plusieurs milliards d’euros à ce programme. Galileo a pour but de fournir un dispositif complémentaire et indépendant du GPS américain.  

« Avec les six nouveaux satellites qui doivent fonctionner d’ici la fin de l’année, nous approchons désormais du rythme de croisière pour la production, l’essai et le déploiement des satellites de la constellation », a déclaré Didier Faivre, le directeur Programme Galileo et Activités de navigation de l’ESA (Agence spatiale européenne).

L’objectif fixé par la Commission européenne est fournir dès 2016 un service public en libre accès et un autre crypté et à accès règlementé avec une fonction de recherche et sauvetage. Par la suite, un service commercial crypté devrait être en place en 2020 lorsque la constellation comptera au total 30 satellites. On ignore cependant si un tel calendrier pourra être maintenu après l’incident survenu l’année dernière.

Source :

ESA

🔴 Pour ne manquer aucune actualité de 01net, suivez-nous sur Google Actualités et WhatsApp.


Amélie Charnay