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G-Star 2010 : le Japon et l’Occident en guise d’outsiders

Malgré le dynamisme du marché intérieur coréen, la G-Star s’ouvre de plus en plus à l’Occident, aux Etats-Unis notamment, et reste aussi très marquée par la présence tutélaire du Japon. La preuve avec quelques exemples.

A l’ombre des gros stands, on pouvait trouver lors de la dernière édition de la G-Star, le plus grand salon vidéoludique coréen, quelques surprises comme Fight City Online, d’Incredible Studio. Ce beat’em all MMO à scrolling horizontal furieusement inspiré de Final Fight et autres Streets of Rage, et ancré dans la culture yankee (l’une des déclinaisons les plus tendance du loubard japonais contemporain), vise clairement les joueurs nippons.

Entre deux bastonnades sanglantes, on pourra faire de graves choix moraux, comme aller faire ses courses dans la boutique tel un bon citoyen ou éclater la vitrine, piller les étals et exploser la tronche du gardien à coups de barre à mine.

Canons coréens, marché international

Dans la masse des MMORPG coréens du salon, Dragona : Expedition of Bartan passerait presque inaperçu, tant il colle à la perfection à la formule armures sexy + heroic fantasy un rien réchauffée. Et pourtant, à y regarder de plus près, ce titre « indépendant », dont la principale originalité réside dans la « possession du dragon », qui permet au joueur de se muer en une variété de dragons gigantesques, pourrait bien sortir du lot en raison d’une réalisation très soignée. Le développeur LivePlex a d’ores et déjà annoncé une distribution aux Philippines (donc en langue anglaise) courant 2011 sur son propre portail Gameclub, première étape d’une diffusion probable en dehors des marchés domestiques.

Présences et absences internationales

Plusieurs grands noms occidentaux et japonais, qui suivent probablement de près les évolutions du marché coréen, n’auraient manqué la fête pour rien au monde. Ce fut le cas de Blizzard, qui a présenté des démos jouables de Diablo 3 et de WoW : Cataclysm qui ont naturellement attiré les foules. Sony et Microsoft, de leur côté, ont mis le paquet pour la promotion de leurs technologies de reconnaissance de mouvements respectives.

On trouvait également quelques éditeurs nippons, comme Capcom, venu présenter son improbable mais alléchant Ghost’n Goblins Online, développé par le studio coréen Seed9. Fidèle dans les grandes lignes au classique titre d’arcade de 1985, GnGO introduira cependant deux nouvelles classes en plus du chevalier : archer et mage.

Ce jeu de plates-formes et d’action en scrolling 2D proposera a priori des missions courtes sous forme d’instances en mode multijoueur non massif. Le niveau de difficulté progressif devrait satisfaire les newbies comme les fanas de l’original en quête d’un réel challenge. Le chevalier Arthur parviendra-t-il à sauver son caleçon au milieu de toute cette confusion ? Rien de neuf en revanche concernant Dragonball Online, dont les fans attendent des nouvelles de pied ferme.

Mais quid de la France ? Le néant… Dans les allées du salon, pas l’ombre d’un Ubisoft ni même de sa filiale Gameloft, pourtant fort active sur les marchés mobiles en Asie. Gageons que cette aberration sera corrigée dés l’année prochaine.

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Nathan Sommelier