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Furl mémorise le Web clic par clic

Incapable de retrouver un super site ? Noyé dans les signets ? Furl propose un remède pour soigner ce mal de l’URL. Ce service Web gratuit garde en mémoire et retrouve à la demande toutes les pages souhaitées. En prime, il
favorise le partage grâce à ses fonctions communautaires.

Au départ, Michael Giles a conçu
Furl pour résoudre certains de ses problèmes : comment garder la trace de tout ce qui l’intéresse sur Internet, comment le partager avec collègues et amis sans passer son temps à classer des signets
ou comment entretenir un blog.Furl n’est pas un logiciel. C’est une base de données en ligne alimentée au fil de la navigation d’un simple clic sur un bouton inséré dans la barre d’outils du navigateur (PC ou Mac, la plupart des navigateurs sont pris en compte). Au
clic, le service présente une fiche descriptive pré-renseignée ?” nom de la page, URL et date, éventuellement le texte sélectionné dans la page. Une fois la fiche complétée (catégorisation, annotation), Furl l’archive avec une copie de la
page. Un moteur de recherche plein texte indexe l’ensemble pour optimiser les recherches.

Partager et publier des centres d’intérêts communs

L’utilisateur, chaque fois qu’il ‘ furl ‘ une page, enrichit sa base de données personnelle. Il en fixe les règles d’accès en donnant aux pages (individuellement ou par catégories entières) un statut public ou
privé. La communauté Furl peut ainsi partager ses lectures.Le service tire parti des lectures croisées et des annotations pour nourrir un système de recommandations qui facilite la découverte d’informations nouvelles et de personnes partageant les mêmes centres d’intérêt. Furl ajoute à cela des
fonctions de partage et de publication (e-mail quotidien vers des proches, émission de flux RSS ou XML).Michael Giles, concepteur et développeur réputé, a conçu Furl très rapidement. En chantier à partir de mars 2003, la version alpha du site est mise en ligne deux mois plus tard ; la société est créée en octobre de la même année, à
Amherst sur la côte Est des Etats-Unis. C’est en janvier 2004 que le site passe en version bêta et devient accessible au public. Depuis, la communauté s’accroît de manière exponentielle ; d’une dizaine à quelques milliers d’utilisateurs en à
peine plus de trois mois (l’objectif déclaré est de plusieurs millions d’inscrits).L’entreprise envisage différentes sources de revenus ?” publicité ciblée, abonnement à certaines fonctions, donations (déjà en place) ?” sans avoir encore fixé le niveau de chacune.Pour l’instant, le service, gratuit, impose de s’identifier en ne donnant qu’un nom, un mot de passe et une adresse e-mail. Autant l’essayer : la base personnelle est exportable, et l’auteur de Furl sengage à ne pas verrouiller
ses bases de données.

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Michaël Thévenet