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FreeMarkets tente de reprendre ses appuis

Après avoir traité des appels d’offres pour 14 milliards de dollars, la start up cherche un second souffle.

Architecte d’une plate-forme d’appel d’offres pour industriels, FreeMarkets n’est pas au mieux de sa forme. Pour commencer, sa capitalisation a été divisée par douze ! Ensuite, elle doit lâcher du lest sur son contrôle dans le déroulement des marchés : avec la nouvelle solution QuickSource, ses clients gardent la main haute sur leurs appels d’offres.Installée à Bruxelles, la déclinaison européenne profite d’une base de données de six mille cinq cents fournisseurs membres. L’acheteur définit les fourchettes de prix, les catégories de biens et les modalités logistiques. Le maître de cérémonie, FreeMarkets, fait signer un contrat aux participants. “Les fournisseurs ne respectent pas toujours les règles, et ils ont parfois tendance à tricher”, remarque Dan Wilson, vice-président Europe de FreeMarkets. L’acheteur intervient, lui, sur les fluctuations des prix, décrites par une trentaine de paramètres. En France, l’équipementier automobile Valéo s’est laissé séduire. Pour réduire ses coûts, cet équipementier automobile lui a confié des appels d’offres pour 300 millions d’euros. Aux Etats-Unis, où les nouvelles immatriculations sont en chute libre, le numéro un du secteur, Visteon, et Delphi, filiale de General Motors, sont clients.Mais FreeMarkets est aussi concurrencé par les grandes places de marché verticales. Pas question, par exemple, pour un Covisint, fondé par GM, Daimler et Ford, de sous-traiter ses appels d’offres. Décidé à élargir son champ, FreeMarkets a mis la main sur Adexa, éditeur d’outils collaboratifs. Mais aucune réflexion n’est encore engagée sur une synergie avec ses services d’appels d’offres.

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Samuel Cadogan