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Free Mobile : UFC-Que Choisir va dénoncer la qualité du réseau 3G

L’association va sortir une étude critiquant la qualité du réseau 3G de Free Mobile. L’émission “Envoyé Spécial”, diffusée jeudi 10/01, ajoute un doute.

Au moment de fêter sa première année de présence, Free Mobile subit de nouvelles mises en cause portant sur la qualité de son réseau cellulaire. L’UFC-Que Choisir entend démontrer, dans une étude technique rendue publique le 17 janvier prochain, que « La qualité du réseau 3G de Free Mobile n’est toujours pas au rendez-vous ».

Aucun détail n’a filtré sur cette étude, mais cette annonce est faite le jour même de la télédiffusion sur France 2 d’un reportage de l’émission “Envoyé Spécial”, ce jeudi 10 janvier, sur le thème « Free Mobile et les marques low cost agitent le marché de la téléphonie mobile ». 

Selon Le Figaro, qui a pu visionner un extrait de cette émission, on y voit des experts qui téléchargent des applications et de vidéos, avec lenteur, ces téléchargements s’avérant parfois impossibles alors qu’il se déroulent avec des performances satisfaisantes, au même endroit, pour les abonnés mobiles d’Orange.

Dans ce même reportage, la direction de Free Mobile contesterait ces problèmes en reconnaissant toutefois qu’ils peuvent se produire sur certaines zones.

Free Mobile a du mal à déployer toutes ses antennes-relais

Les performances du réseau Free Mobile ont été “objectivées” pour la première fois par l’Arcep qui a relevé qu’au-delà d’un débit mesuré de 5 Mbit/s, l’opérateur subissait un décrochage de performances par rapport à ses concurrents.

L’Arcep pointait toufois le fait que « Free Mobile ne peut pas mettre en œuvre la technologie d’agrégation de porteuses 3G. En effet, celle-ci nécessite la mise en œuvre de deux canaux 3G de 5MHz, ce dont ne dispose pas à ce jour Free Mobile contrairement à ses concurrents ».

A la décharge du quatrième opérateur, ce dernier éprouve quelques difficultés à déployer ses propres antennes-relais, même s’il bénéficie du réseau d’Orange, grâce à un accord d’itinérance. En 2012, il n’a installé que 2273 antennes, soit tout de même 90 % des 2500 relais qu’il aurait dû déployer. La possibilité d’utiliser les fréquences 900 MHz, douées de bonnes qualités de propagation, depuis le 1er janvier 2013, devrait améliorer la couverture de son propre réseau 3G et, donc, les performances à venir.

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Frédéric Bergé