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Free Mobile, seul en course pour la quatrième licence 3G

A l’issue de l’appel à candidature, Iliad, la maison mère de l’opérateur, est l’unique prétendant à la quatrième licence de téléphonie mobile. Son offre ne verra pas le jour avant trois ans.

Les candidats avaient jusqu’à mardi midi pour déposer leur dossier. Finalement, un seul prétendant à la quatrième licence de téléphonie mobile s’est déclaré auprès de l’Arcep (Autorité de régulation des
communications électroniques et des Postes). Iliad, la maison mère de Free, s’est en effet portée officiellement
candidat hier soir, lundi 30 juillet, mais en y mettant ses conditions.Numericable, qui envisageait un temps de se lancer dans l’aventure, a finalement renoncé, préférant négocier un contrat de MVNO avec Bouygues Telecom. Le cablô-opérateur devrait proposer son offre mobile d’ici au début de
l’année prochaine, selon le quotidien Les Echos, avant de lancer des formules quadruple play.Lancé en mars 2007 par le ministre délégué à l’Industrie de l’époque, François Loos, l’appel à candidature pour la quatrième licence de téléphonie mobile aura suscité peu d’engouement. Une situation que
l’UFC-Que Choisir déplore. Dans un communiqué publié ce soir, l’association de consommateurs regrette que le Gouvernement n’ait pas assoupli les conditions d’attribution de cette licence et facilité l’arrivée
d’un nouvel acteur afin de restaurer ‘ une saine concurrence ‘ et de redynamiser ‘ à l’horizon 2011, un marché sclérosé depuis plusieurs années
[…] ‘.
Dans ces conditions, l’UFC-Que Choisir demande à Christine Lagarde, ministre de l’Economie et des Finances, de favoriser autant que possible son attribution et d’aménager des conditions
d’accès favorables à un nouvel acteur sur le marché.

Une offre Free dans trois ans ?

Un petit coup de pouce que Free Mobile, la filiale d’Iliad, devrait apprécier. Dans une interview accordée aux Echos, Maxime Lombardini, le directeur général de l’opérateur a rappelé ses conditions, et
notamment un échelonnement du paiement de la redevance, fixée à 619 millions d’euros par le Gouvernement (en plus du versement de 1 % du chiffre d’affaires). Il demande également un soutien des autorités pour avoir accès au
réseau des trois opérateurs en place à des conditions viables et pour la possibilité d’exploiter la bande des 900 MHz garantissant une couverture géographique suffisante.Si ces conditions étaient respectées, Free Mobile pourrait être en mesure de lancer ces offres dans trois ans en répliquant dans le mobile le modèle développé sur Internet. Autrement dit, selon Maxime Lombardini, proposer
‘ des offres simples, accessibles, innovantes et sans engagement de longue durée ‘. En revanche, si toutes les conditions n’étaient pas réunies, Free n’écarte pas l’idée de renoncer à son
projet, même si l’Arcep venait à lui attribuer cette quatrième licence. L’autorité donnera sa réponse définitive le 28 février 2008 au plus tard.

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La rédaction