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Frédéric Lapeyre (OMD France)

‘ Pour rester en phase avec les besoins de l’entreprise, il est nécessaire de maintenir un relationnel fort avec les opérationnels. ‘

Dans un souci d’adaptation et d’efficacité de l’informatique, Frédéric Lapeyre, directeur des services informatiques, rencontre quotidiennement les opérationnels et les autres membres de la direction d’OMD France.Décision Informatique : Vous vous êtes récemment investi dans un projet innovant d’espace de travail de groupe en ligne. Cela dénote-t-il un intérêt particulier pour ce type de technologie ?


Frédéric Lapeyre : Oui, tout à fait. Je suis ingénieur d’études à la base, une formation que j’ai suivie à l’Epita (École pour l’informatique et les techniques avancées). Passionné à l’époque par le développement, je
travaillais, pour financer mes études, dans deux entreprises différentes, en qualité de développeur. Pour revenir sur le projet en question, la création d’un espace de travail de groupe en ligne permettait de répondre à la problématique spécifique
d’OMD.


Notre activité, l’achat en masse d’espaces publicitaires, suppose de développer l’analyse des besoins clients, le suivi, bref tout l’aspect conseil pour se démarquer de la concurrence. De plus, la relation commerciale est gérée entre
plusieurs pays. La messagerie était devenue trop sommaire pour répondre à ces impératifs. Les espaces de travail de groupe proposés par MayeticVillage ont répondu à tous ces besoins. Comment êtes-vous entré chez OMD ?


Après mon diplôme, j’ai rapidement été frustré par le manque de contacts du métier d’ingénieur d’études. Ce qui m’a conduit à prendre des fonctions moins techniques. Entré à France Télévision Publicité en tant que chef de projet
Internet, j’ai pu accéder à des responsabilités plus importantes en arrivant chez OMD. Ce qui a abouti à ma prise de fonction de DSI dans la même société, en 2002. Vous avez donc aujourd’hui une conception plus ‘ communicante ‘ de votre fonction ?


En effet, pour rester en phase avec les besoins de l’entreprise, il est nécessaire de maintenir un relationnel fort avec les opérationnels. Et c’est un travail de tous les jours. Pour garder le contact avec les utilisateurs, je fais un
tour dans les étages quotidiennement pour constater les problèmes in situ. Ce qui est particulièrement important pour tout ce qui touche à la micro-informatique.


Par ailleurs, pour inscrire notre action dans la stratégie de l’entreprise, un comité de pilotage informatique réunit régulièrement le directeur commercial et le directeur administratif et financier. L’autre composante essentielle de
ma fonction est la gestion. Il s’agit surtout de rationaliser le budget informatique dans un contexte d’économie. Je fais partie d’un groupe d’étude qui travaille sur les objectifs de l’entreprise. Ces derniers sont donnés trimestre par trimestre
selon la règle du 3+9, 6+6, 9+3.


Cette règle permet de réactualiser en permanence les résultats et les objectifs des trimestres passés, et ceux des trimestres à venir. Comment gérez-vous votre équipe ?


Pour moi, un management efficace passe par la délégation. J’ai planifié deux types de réunions. La première, hebdomadaire, avec les deux chefs d’équipe, et l’autre mensuelle. Chaque réunion est suivie d’une
‘ redescente ‘ des informations dans les équipes. Mais je ne peux quand même pas m’empêcher de regarder de plus près les projets de développement. Dès qu’il y a un petit bug, je vais voir ce qui se
passe.DSI à 34 ans, qu’envisagez-vous pour la suite de votre carrière ?


Je suis sportif dans l’âme et mon challenge est de faire évoluer OMD. J’évalue dans cette optique la mise en place de différents projets : uniformisation d’un entrepôt de données, implantation d’un SAN, mise à disposition de
tableaux de bord… Plus globalement, je surveille les évolutions du secteur d’activité, en particulier par l’intermédiaire de l’Udecam (Union des entreprises de conseil et achat média), l’association professionnelle de référence.

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Patrick Brébion