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France Télécom se pose en bon élève du dégroupage

L’opérateur historique se dit prêt à livrer les premières salles de cohabitation.

En visitant les travaux d’un répartiteur du XIVe arrondissement de Paris, censé accueillir les premiers opérateurs ” dégroupeurs “, Michel Bon a voulu montrer que France Télécom n’était pas un “éléphant assis sur son magot”. Et ce, le jour même où il se voyait mis en demeure par l’Autorité de régulation des télécoms (ART) de revoir son offre de référence pour le dégroupage. “Nous serons dans les temps, voire en avance”, prédit le PDG. Si le dossier avance difficilement c’est, à ses yeux, en raison des multiples modalités d’application qui font l’objet de discussions et de contestations.

Sept opérateurs ont passé commande

Selon son PDG, France Télécom figurerait même parmi les bons élèves européens. “On nous fait souvent des reproches, alors que nous avons publié notre offre de référence avant le règlement européen.” Début juillet, trente-trois salles de cohabitation pour Paris intra-muros seraient livrées pour 900 000 lignes d’accès. D’ici à octobre, d’autres seront équipées en région : quinze à Marseille, une à Nanterre, six à Lyon, trois à Strasbourg et six dans les Hauts-de-Seine. A ce jour, France Télécom a reçu des commandes fermes d’emplacement de la part de sept opérateurs portant sur quatre-vingt-trois répartiteurs. On est loin des trente-sept opérateurs inscrits dans le groupe de travail de l’ART. “Le marché du haut débit est seulement prometteur. Il ne faut pas s’étonner qu’il ny ait pas de raz-de-marée “, modère Michel Bon.

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Guillaume Deleurence