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France Télécom présente le panorama de l’ADSL en France

En France, le marché de l’ADSL concerne 1,1 million de clients, particuliers ou professionnels. Wanadoo est de loin le FAI leader. Mais ses parts de marché tendent à diminuer.

France Télécom (FT) a annoncé, hier, avoir ouvert 1,1 million de lignes ADSL sur son réseau. Soit, la quasi-totalité du marché français puisqu’on ne compte qu’un petit millier de lignes dégroupées par d’autres opérateurs.Selon l’opérateur historique, 71 % des clients raccordés à l’ADSL ont acheté un pack de connexion. Ce pourcentage représente approximativement le marché grand public, même s’il englobe quelques PME, qui se suffisent d’un abonnement de base. Les 29 % restants sont majoritairement des abonnements professionnels.Ainsi, 23 % de l’ensemble des abonnements ADSL ont été vendus par une agence France Télécom, qui se révèlent être un redoutable réseau de distribution.Wanadoo est de loin le premier fournisseur d’accès à Internet (FAI) sur le marché. En se basant sur ses 80 % de parts de marché, à la fin septembre, le nombre de ses abonnés se monte à 850 000 à ce jour.Cependant, les FAI concurrents grignotent peu à peu des parts de marché et ce, grâce à des offres alternatives qui se multiplient depuis le début du mois d’octobre. A noter que les parts de marché de Wanadoo étaient encore de 90 % l’année dernière.Sur les 250 000 abonnés gérés par d’autres opérateurs, ou FAI, que Wanadoo, le grand public représente près de 150 000 lignes, le solde revenant aux fournisseurs d’accès spécialisés dans les offres aux entreprises.Au rythme actuel de 35 000 ouvertures de lignes par semaine, FT prévoit d’atteindre le nombre de 1,3 million de lignes ADSL d’ici à la fin de l’année. Grâce à la multiplication des offres, à la baisse des tarifs de certains opérateurs, et à la nouvelle dynamique créée par l’arrivée d’offres à moyen débit (128 Kbit/s), France Télécom envisage encore un doublement du marché d’ici à la fin 2003, ce qui représenterait 2,6 millions de lignes.Mais, à cette époque, son activité ne représentera peut-être plus à elle seule l’état du marché, si tant est que le dégroupage devienne une réalité notable.

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Frantz Grenier