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France Télécom chahuté par ses concurrents

Les opérateurs privés ont capté 20 % du marché national des télécoms en 1999.

Désormais, “le marché français est ouvert “, s’est félicité Jean-Michel Hubert, président de l’Autorité de régulation des télécommunications (ART). Le troisième rapport annuel d’activité de l’organisme de contrôle en apporte la preuve en deux chiffres. Le nombre d’opérateurs titulaires de licences a crû de 67 à 92. Et les concurrents de France Télécom améliorent leur position, puisque leur part de marché atteint désormais 20 %, contre seulement 5 % l’an dernier. Au total, le chiffre d’affaires des services de télécommunications réalisé par les opérateurs titulaires d’une licence (hors interconnexion) s’élève à 176 milliards de francs en 1999, soit une augmentation de 12,4 % en un an.
Cette année, le marché a été porté par les mobiles et l’accès à Internet, tandis que la téléphonie fixe voit sa part baisser dans le chiffre d’affaires total. La raison en est une baisse moyenne des prix de 7 %. La téléphonie mobile a continué à progresser à un rythme effréné en 1999 : sa part dans le total (hors services d’interconnexion) passe de 16 % à 22,4 %. Le taux de pénétration est aujourd’hui de 34 %. Jean-Michel Hubert a profité de cette publication pour évoquer trois dossiers chauds. D’abord, à propos de la boucle locale radio avec une attribution des licences fixée avant le 31 juillet. Ensuite, sur l’UMTS avec une adaptation de la proposition au gouvernement. Enfin, le dégroupage, qui sera testé à partir du 3 juillet avec l’ouverture de sept sites. Selon l’ART, vingt-sept opérateurs se sont pour le moment portés candidats.

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Guillaume Deleurence