Fitbit en convient lui-même : il manquait quelques fonctions à sa Blaze pour rivaliser avec les meilleures montres connectées. Par ses prestations complètes, le nouveau fleuron de l’américain n’a plus grand chose à envier à ces dernières.
Ionic, il faut la porter pour l’apprécier
Cadran carré qui n’est pas sans rappeler celui de la Blaze, grand écran IPS ultra lumineux (1000 nits annoncés) et boîtier nano moulé en aluminium : la Ionic affiche haut et fort son design haut de gamme. Sa largeur ne fera sans doute pas l’unanimité mais une chose est sûre, son extrême légèreté (due à son alliage utilisé dans l’aérospatiale) et le confort de son port sont une excellente surprise.
Désormais étanche, la montre est équipée d’un cardiofréquencemètre encore amélioré, situé sous le boîtier. Ce capteur prend le pouls de son propriétaire en continu (toutes les secondes précisément), ce qui permet d’obtenir un suivi au repos : un bon indicateur pour améliorer son hygiène de vie si nécessaire.
Toujours pas de recharge en Micro USB
Pour la recharge, Fitbit reste sur un système propriétaire mais le rend plus pratique avec une fixation de type magnétique (via les 3 petits points à côté du cardiofréquencemètre ci-dessus). Quatre jours d’autonomie sont annoncés mais cela peut varier en fonction des usages. Le GPS activé en continu fera, par exemple, tomber l’autonomie à 10 heures. Fitbit indique toutefois que la recharge de sa montre sera très rapide.
Précisons que malgré la légèreté du boîtier, ce dernier intègre tout un lot de technologies : du Bluetooth, du Wi-Fi, le GPS (aussi compatible Glonass pour une meilleure réception), un altimètre et même un nouveau capteur SPO2 de taux d’oxygène dans le sang. Il n’est pour l’instant pas activé mais contribuera à l’avenir, par un futur travail de la R&D Fitbit, à exercer un suivi de certains troubles cardiaques ou de l’apnée du sommeil. L’activation se fera par une simple mise à jour. Fitbit indique que sa montre embarque ainsi en tout et pour tout pas moins de 8 capteurs.
Pour la première fois, Fitbit livre avec sa montre deux tailles de bracelets (petit grand). On apprécie le système de fermeture pratique de ces derniers.
Au-delà du modèle fourni avec la montre, il existe des bracelets en élastomère coloré pour le sport (29,90 euros) et des bracelets en cuir plus élégants (49,90 euros). Seules contre-indications pour ces derniers : la douche et la natation !
Toujours de nombreuses activités… mais en musique
Directement depuis le menu d’accueil de la montre, on retrouve tout un lot d’activités pour un suivi de son sport préféré : marche, randonnée, course, tennis, natation, gym, yoga, kick-boxing, etc. Certaines doivent être lancées manuellement depuis l’écran de la montre, mais la plupart bénéficient d’une reconnaissance automatique, à l’instar du GPS. On démarre une séance de running, le GPS et l’activité course se lance sans que l’utilisateur n’ait quoi que ce soit à faire. Mieux encore, on peut désormais stocker sa musique dans sa montre et l’écouter via des écouteurs Bluetooth (stockage jusqu’à 300 titres) qui ne nécessitent donc pas d’emmener son smartphone. Seul problème, contrairement à la nouvelle Gear Sport de Samsung, la Ionic n’est pas compatible avec des services de streaming comme Spotify pour le moment.
Et justement, l’américain lance en même temps que Ionic ses premiers écouteurs sans-fil, Fitbit Flyer. Résistants à la transpiration et annoncés avec une autonomie de 6 heures, ils seront commercialisés dès octobre à un peu moins de 130 euros.
Depuis la montre, on accède aussi directement au nouveau service de coaching personnalisé qui sera disponible avant la fin de l’année. Il s’agit de sessions d’entraînements dynamiques au travers de coaching vidéo puis par la suite audio. Un service qui sera facturé 8,99 euros par mois ou 44 euros à l’année.
Depuis la montre, on accède aussi à un récapitulatif général de sa journée, de façon assez assez visuelle.
Qui dit montre connectée dit système de notifications. La Ionic affiche vos SMS, vos notifications d’applis et vous avertit lors d’un appel. Seule lacune face à l’Apple Watch, il n’est pas possible de prendre un appel directement depuis sa montre en l’absence de micro et de haut-parleurs intégrés.
Au-delà des deux boutons de navigation situés sur la tranche de la Ionic, on trouve un unique bouton de l’autre côté qui permettra de régler ses achats directement avec la montre. Le service Fitbit Pay pourrait être disponible en France avant la fin de l’année. L’américain est d’ores et déjà en négociation avec des banques de l’hexagone.
Un OS renforcé avec magasin d’applis et Fitbit Play
Fitbit Pay permet d’enregistrer jusqu’à 8 cartes de paiement. Pour la sécurité, un PIN à 4 chiffres est associé au service. Il est réclamé une fois toutes les 24h à l’utilisateur qui peut ensuite payer sans avoir quoi que ce soit à saisir, sauf bien sûr s’il ôte momentanément sa montre. Toute interruption du suivi de la fréquence cardiaque aboutit pour des questions de sécurité à l’obligation de resaisir son code. L’utilisateur peut bien sûr opter pour une saisie systématique du PIN avant chaque achat.
Pour terminer, Fitbit fait évoluer son OS, toujours compatible iOS, Android… et Windows Phone : c’est suffisamment rare pour le mentionner !
Autre nouveauté : la présence d’un magasin d’applications. Dans un premier temps, il ne faut pas compter sur une grande variété de l’offre. En France, au lancement, on ne trouvera que les fondamentaux : la météo, l’alarme, les applis Fitbit et la musique. L’américain compte bien enrichir son magasin au fil des semaines avec des services comme Uber, par exemple.
Pour monter ce magasin baptisé App Gallery, la marque s’est appuyée sur l’expérience de Pebble, pionner de la montre connectée, une entreprise que Fitbit a racheté fin 2016. Le SDK et divers outils seront mis à la disposition des développeurs dès ce mois de septembre pour qu’ils proposent de nouvelles applications.
Rappelons que la montre Fitbit Ionic sra disponible dans le courant du mois d’octobre au prix de 349,95 euros, soit 30 euros de plus que l’Apple Watch de base…
🔴 Pour ne manquer aucune actualité de 01net, suivez-nous sur Google Actualités et WhatsApp.
