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Fimatex commence bien l’année

Fimatex, le site de Bourse en ligne français, annonce des résultats positifs pour le premier semestre 2000, malgré les soubresauts boursiers.

Dans un climat boursier agité, le broker en ligne Fimatex annonce un chiffre d’affaires de 40,2 millions d’euros pour le premier semestre 2000. Il reste optimiste pour ses résultats de fin d’année et table sur 75,3 millions d’euros.
La filiale de la Société générale a enregistré une baisse du nombre de passages d’ordres, avec 60 ordres par compte et par an au deuxième trimestre 2000 contre 90 au premier trimestre 2000. En revanche, elle a exécuté 1 million d’ordres dans le courant du deuxième trimestre 2000, soit autant que durant le premier trimestre.
En outre, Fimatex observe une hausse du nombre de ses comptes. Le broker en gérait 76 659 au 30 juin 2000, contre 29 570 au 31 décembre 1999. Selon l’Association des brokers on-line, la société s’approprierait 19 % du nombre de comptes en ligne et près de 24 % de celui d’ordres passés en ligne sur le marché français.
Déjà présent en Allemagne, le broker français vient d’ouvrir une succursale à Zurich, en Suisse. La nouvelle structure bénéficiera du back-office allemand. Outre-Rhin, où le marché est estimé à environ 1,2 million de comptes, les clients de Fimatex (26 000 comptes) ont réalisé 80 ordres par compte en rythme annuel.
D’ici à la fin de l’année, le broker en ligne souhaite ouvrir deux autres succursales en Italie, où Bipop.com détient 40 % du marché, et en Grande-Bretagne, où le marché est estimé ” entre 100 000 et 150 000 comptes “. Amsterdam est exlue des projets de développement. En revanche, l’ouverture en Espagne devrait avoir lieu en 2001.
Des accords entre la Société générale et BSCH sont en cours de négociations. Fimatex proposera des services similaires dans ces pays, hormis l’accès WAP qui est encore en période de test en France.

Cotée au Nouveau Marché depuis mars dernier, l’action de Fimatex est récemment remontée au-dessus de 16 euros. Un petit souffle d’air frais après les soubresauts boursiers. Le prix d’introduction fixé à 15,7 euros était rapidement monté à 26 euros pour chuter à 13,7 euros fin juin, suite au départ dun investisseur.

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Valérie Quélier