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FIFA à la puissance 10

Cette année encore, septembre aura un goût de duel entre FIFA et PES. EA Sports tire le premier avec une démo de haut niveau. Voici nos premières impressions, qui fleurent bon la sueur et le gazon.

A voir la démo que nous livre EA Sports, on aurait presque envie de dire qu’il a tué le match. On se contentera, dans l’expectative, de dire qu’il nous gâte. En confiance et sûre de son jeu depuis le bon cru de l’année dernière, la démo nous propose de prendre en main cinq équipes (F.C. Barcelone, Chelsea, Marseille, Bayern et Chicago) lors d’un match de 3 minutes par mi-temps avec même une séance de tirs au but.

Mêmes interface et présentation que l’année dernière et petit entraînement pendant les temps de chargement, jusque-là rien de nouveau, mais, comme dirait Mulder, la vérité est ailleurs…

Goooooooooooooooooooooooooaaaaalllll !

Ne la cherchez pas dans la bouche de votre enfant, elle est sur le terrain. Le choc intervient dès les premières touches de balle. Les joueurs réagissent au quart de tour et même au tour complet, grâce au nouveau système de dribble à 360°, qui donne d’entrée de jeu une plus grande impression de liberté dans les gestes. Ce gain en réactivité – celle-ci était le principal talon d’Achille de la série – se répercute avec bonheur sur l’ensemble des aspects du jeu. Les passes s’enchaînent avec fluidité, les gestes techniques et défensifs gagnent en efficacité, et, surtout, les frappes se déclenchent dans un timing impeccable. Des tirs qui justement ont gagné en puissance et en réalisme. Finies les trajectoires molles que la série traîne comme un boulet depuis ses débuts.

Trop court...
Trop court… – Trop court…

L’autre aspect qui devait progresser était la modélisation des joueurs. Oubliée l’équipe de onze moutons méconnaissables prêts à brouter du gazon. Le style et le gabarit des joueurs sont identifiables au premier coup d’œil, comme dans un Pro Evolution Soccer (PES) (un cran au-dessous quand même). Les développeurs ont semble-t-il écouté les joueurs et corrigé les défauts majeurs avec brio.

Les détails

« A ce niveau, ce sont les détails qui font la différence » (J.M Larqué) Il n’y a pas que Jean-Michel qui le dit, et EA Sports l’a compris. Ça fourmille de détails. Le plus flagrant concerne les duels épaule contre épaule, jamais aussi bien reproduits dans un jeu de foot – bluffant. L’arbitre sur le terrain qui évite le ballon en sautant, qui sort le carton jaune de sa poche de chemise et le carton rouge… de la poche de son short. Ça n’a l’air de rien comme ça, mais que c’est bon !

Au passage, il ne semble plus distribuer les cartons comme un Rossetti, notre « ami » italien, arbitre du match Serbie-France, ce qui est tant mieux. A noter que les coups francs peuvent être joués rapidement – les mauvaises langues diront comme dans PES, et elles n’auront pas tort.

Pour finir, si je vous dis que je rêve encore d’un grand pont réalisé avec Diego sur Lampard d’une simple pression du stick droit, vous comprendrez le niveau de réalisme atteint.

Le Zidane du foot virtuel

Il semblerait que FIFA ait attendu d’être affublé du mythique numéro 10 pour nous proposer une simulation de foot ultime. Après un match « nul » étrange l’année dernière entre PES et FIFA, deux bons jeux mais chacun rempli de défauts agaçants, FIFA pourrait bien s’adjuger une belle victoire cette année. Mais attendons quand même la contre-attaque de PES avant de nous prononcer. Cela dit, avec une sortie prévue trois semaines après celle de FIFA et au vu de ce qui en a été présenté jusqu’ici, PES risque plus que jamais de se faire déborder… Mais je dis ça, je dis rien.

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Nicolas Cosson