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Fête de la musique aussi sur Internet

Petite revue des initiatives liées au numérique, sur Internet ou ailleurs, à l’occasion de la fête de la Musique ce dimanche 21 juin.

Au lancement de la Fête de la musique, en 1982, Internet n’existait pas. Il fallait donc se contenter de tous ces petits groupes dans les bars et dans les rues jouant (mal) jusqu’au bout de la nuit (sous vos fenêtres). Aujourd’hui, on n’en est plus là. La preuve : le secrétariat d’Etat au Développement numérique fait lui-même la promotion d’une soirée électro à l’Hôtel de Broglie, à Paris, « pour une odyssée musicale à la croisée des influences digitales », précise l’invitation.

Le ministère de la Culture aussi fait des efforts. Sur le site de la Fête de la musique, il propose en téléchargements gratuits une sélection de chansons à entonner ce dimanche. A la fois le fichier sonore en streaming (il ne faut pas exagérer) et les partitions en PDF. Les titres ? Salade de fruits par Bourvil, La Chauve-Souris de Thomas Fersen, La Femme chocolat d’Olivia Ruiz et quelques poncifs des Fêtes de la musique tels Le Sud de Nino Ferrer ou Le Tourbillon par Jeanne Moreau. L’an prochain, le ministère se mettra peut-être au Creative Commons.

Du côté des plates-formes de téléchargement, chacun y va de sa petite initiative. Amazon MP3, qui arrive sur le marché français, et Fnac.com proposent plusieurs centaines d’albums à 2,99 euros. Virginmega.fr lance jusqu’au 21 juin une opération « un album offert pour un album acheté ». En fait, le site envoie à l’internaute par e-mail un bon d’achat utilisable jusqu’au 15 juillet. Mais en se limitant à 10 000 exemplaires offerts.

Zimbalam, pour les artistes sans contrat

L’agrégateur de labels indépendants Believe Digital profite de l’approche de la Fête de la musique pour lancer une plate-forme à destination des créateurs sans contrat avec une maison de disques. Sur Zimbalam.com, les artistes s’inscrivent pour pouvoir uploader leurs fichiers (album entier ou titres à l’unité), ceux-ci sont proposés à la vente sur une quinzaine de plates-formes telles iTunes Music Store, Napster, Amazon MP3, Rhapsody, Fnac.com, VirginMega ou Nokia Music Store. Ils paient pour cette mise en ligne (19,99 euros le single de 1 ou 2 titres  29,99 euros l’album), puis ils perçoivent 90 % des revenus issus de la vente.

Pour sa part, Jamendo, plate-forme de distribution de musique en Creative Commons, propose pour le 21 juin une promotion sur les téléchargements destinés à sonoriser des espaces professionnels ou des manifestations, tels les mariages. Cela correspond à son service Jamendo Pro, lancé au mois de février dernier.

Sur le site BigaDJ.com, spécialisé dans le téléchargement de playlists pour les soirées, ce n’est plus la promotion qui est à l’honneur, mais carrément la gratuité. Jusqu’au 2  juin, le site donne accès, sur inscription, à 6 heures de musique dans trois genres au choix (rock, électro et hip-hop). En temps normal, les tarifs sont de 4,90 euros pour 12 heures, de 49 euros pour 24 heures.

SFR saisit également l’occasion pour ouvrir son application pour iPhone, SFR Music, à télécharger gratuitement sur l’AppStore. Il s’agit des radios musicales du service SFRmusic.fr ainsi que de contenus issus d’un partenariat avec Goom Radio.

Et puis, il y a les initiatives qui tombent un peu à côté, comme Deezer, qui annonce une nouvelle version de son site le 24 juin. Ou le site de vente de chaussures Spartoo.com, qui exploite Fête de la musique et Fête des pères (le même jour) avec une réduction de 15 % sur les chaussures hommes jusqu’au 28 juin, pour que les pères puissent danser toute la nuit au bal des pompiers…

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Arnaud Devillard