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Faute de repreneur, Net-up licencie 75 % de ses effectifs

Faute de candidats à sa reprise, la filiale Internet du groupe Avenir Télécom annonce 180 suppressions de postes.

Le désengagement d’ recentrage sur les métiers historiques de la distribution de produits et services télécoms, le groupe marseillais n’a toujours pas conclu la cession du FAI Net-up, et d’une galaxie de dix sites Internet (Cercle Finance, OutdoorAttitude, NetMedia…).En conséquence, Avenir Télécom a annoncé mercredi soir un plan social de 180 suppressions de postes à Net-Up, soit 75 % de ses effectifs. Cette restructuration sera confirmée à l’occasion d’un comité d’entreprise extraordinaire programmé pour le 28 septembre.Fin juin, Avenir Télécom avait déjà supprimé 122 postes sur les 541 que compte la branche téléphonie mobile.” Les négociations avec les repreneurs potentiels de Net-up sont plus longues que prévues, explique Philippe Augan, directeur de la filiale Net-up. Nous restons toutefois optimistes puisque des opérateurs, prestataires Internet, voire des acteurs qui ne sont pas encore présents dans l’Internet, ont manifesté leur intérêt pour la reprise de Net-up. “Avenir Télécom déclare notamment que deux importantes sociétés pourraient faire une offre de reprise sur 90 % des actifs de la société. Cette filiale revendique au 30 juin un parc de 317 000 abonnés à son activité de distribution Internet, laquelle propose notamment des forfaits ordinateurs et d’accès à Internet.Pour l’année fiscale 2000, arrêtée au 30 juin 2001, Net-up a généré un chiffre d’affaires de 158 millions d’euros, soit 15,8 % du chiffre d’affaires d’Avenir Télécom.Toutefois, la filiale est déficitaire, ce qui représente un handicap majeur dans le cadre des négociations menées par Avenir Télécom avec déventuels repreneurs.

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Gérald Bouchez