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Facebook vient-il d’admettre que personne ne veut de ses Stories?

Quelques jours après avoir lancé sa fonction clone de Snapchat, le réseau social est contraint de faire du remplissage !

Si le lancement des Stories sur Instagram a fait du mal à Snapchat, l’intégration de la fonction à Facebook semble beaucoup plus bancale. D’abord lancées sur Facebook Messenger début mars puis sur Facebook en fin de mois, les Stories semblent très peu utilisées par les utilisateurs. Au-dessus de nos fils d’actualité, les pastilles indiquant la publication de contenu éphémère par nos amis sont rares. Depuis quelques heures, elles sont complétées par des photos de nos contacts les plus proches… même lorsque ces derniers n’ont rien publié.

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D’abord repérée outre-Atlantique, l’évolution semble s’appliquer à grande échelle. Les utilisateurs d’iOS ont déjà droit à des photos de profils grisées aux côtés des rares contenus «réellement» publiés. L’application Android n’a pour le moment pas évolué. La phrase «X n’a rien ajouté à son actualité ces derniers temps» est accolée à chaque image. Par «ces derniers temps», Facebook semble vouloir dire «depuis la nuit des temps». Une fois ce message affiché, aucune interaction supplémentaire n’est possible.

Permettant de combler le vide, la nouvelle présentation ressemble à un aveu d’échec, au moins temporaire. En quelques jours, Facebook a mis en place une nouvelle façon de communiquer pour les deux milliards d’utilisateurs du réseau social et le milliard d’utilisateurs de son application de messagerie. Une stratégie plutôt brusque, d’autant plus que les Stories de Facebook et de Facebook Messenger constituent deux services différents. Malgré des tests – vraisemblablement concluants – menés en Irlande, les utilisateurs sont encore réticents à raconter leurs vies de la même manière que sur Snapchat.

À lire : On a pu essayer le nouveau fil d’actualité de Facebook

A la différence de Facebook, largement utilisé pour s’informer, Snapchat ou Instagram regroupent les publications plus personnelles et permettent l’usage de pseudonymes. Sur ces deux applications, la moyenne d’âge est également bien plus faible. Avec un fonctionnement très éloigné de celui de ses débuts, Facebook peine désormais à convaincre ses membres de lui offrir leurs moments les plus intimes.

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Par : Opera

Raphaël GRABLY