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Facebook, tu l’aimes ou tu le quittes…

Complexification extrême des paramètres de confidentialité, modifications incessantes des conditions d’utilisation, bugs et failles de sécurité, sans parler des usages impliquant des débordements (comme les apéros…

Complexification extrême des paramètres de confidentialité, modifications incessantes des conditions d’utilisation, bugs et failles de sécurité, sans parler des usages impliquant des débordements (comme les apéros géants), Facebook est régulièrement au cœur de l’actualité. Et pas toujours pour de bonnes raisons. Le réseau tentaculaire n’a jamais fait l’unanimité, et c’est bien normal, mais plus il étend son emprise, plus il suscite de critiques. De plus en plus, on s’interroge sur l’usage qui peut être fait de la multitude de données personnelles détenues sur ses serveurs.La politique de gestion des données privées de Facebook lui vaut désormais les remontrances d’états. En avril, c’était un groupe de sénateurs américains, plus récemment la Communauté européenne. Chaque fois, les reproches sont les mêmes. L’utilisation jugée abusive de l’opt-out, technique qui consiste à rendre publique, par défaut, une partie des données de l’utilisateur. Libre à lui de désactiver ce partage dans les réglages de confidentialité. Mais le problème, c’est que lesdits réglages sont compliqués et mouvants. Dernière initiative anti-Facebook, le site www.quitfacebookday.com invite les membres à se désinscrire du réseau le 31 mai prochain. Une façon de protester contre la politique du site. Mais, avec moins de 5 000 “ quitteurs ” (sur plus de 400 millions de membres), à l’heure où nous écrivons, l’initiative risque de passer inaperçue.

Une alternative ?

Si nombre d’utilisateurs ne sont pas prêts à abandonner Facebook, c’est peut-être faute d’une alternative. Ce sera peut-être Diaspora (www.joindiaspora.com). Ce réseau n’est, pour l’instant, qu’un projet de jeunes universitaires américains. Une sorte de Facebook open source, décentralisé, aux communications sécurisées et où chacun resterait maître de ses données. Preuve en tout cas qu’un besoin existe, les jeunes entreprenautes ont déjà récolté plus de 180 000 dollars de dons au lieu des 10 000 espérés. En attendant, si vous ne pouvez vous passer de Facebook, lisez notre dossier page 18 pour l’utiliser en toute connaissance de cause

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Sébastien Casters