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F5 facilite la gestion de ses dispositifs de cache et d’équilibrage de charge

La société a mis au point un kit de développement fondé sur XML. Son but : permettre aux applications de commander ses équipements réseaux.

Le cache et l’équilibrage de charge sont deux des principales technologies employées dans les réseaux de type internet et intranet pour améliorer les temps de réponse. Chacune d’elles a ses champions : Inktomi, Network Appliance ou Cashflow pour la première ; Nortel (Alteon), Cisco (Arrowpoint) ou Radware pour la seconde. La société américaine F5, fondée en 1996 et introduite en Bourse en juin 1999, est présente sur les deux secteurs et offre toute une panoplie d’outils. La pierre angulaire de son offre est l’équilibreur de charge local Big-IP, qui se présente comme un commutateur de niveau 7.Deux écoles s’affrontent en matière d’équilibrage de charge. La première privilégie la richesse des fonctions et recourt plutôt à une solution logicielle sur plate-forme classique : c’est la voie retenue par F5. La seconde met plutôt l’accent sur les performances et s’appuie sur des Asic (processeurs spécialisés) : c’est l’exemple de Radware. Alteon et Arrowpoint, quant à eux, panachent les deux. Néanmoins, à l’échelle d’un réseau multisite, l’équilibrage de charge doit d’abord choisir vers quel site diriger une demande. Au sein de l’offre F5, le 3-DNS oriente la requête vers le site le plus approprié, tandis que le Big-IP travaille en local sur celui-ci. Toujours dans le cas d’un réseau multisite – un ISP ayant des sites miroirs sur chaque continent, par exemple -, l’une des difficultés consiste à synchroniser les serveurs en répliquant les données. Le GlobalSite de F5 s’en charge. Enfin, complétant le dispositif, le Edge-FX joue le rôle de serveur de cache.

Une passerelle vers le réseau

ien de très extraordinaire jusque-là, sinon un éventail de fonctions réunies en une seule gamme. F5 a toutefois décidé d’aller plus loin en jetant une passerelle entre les applications et le réseau, qui s’ignorent dans la plupart des architectures. Il vient d’annoncer son kit de développement iControl, fondé sur le langage XML. Son objectif : permettre aux utilisateurs (ISP ou entreprises) de développer des scripts déclenchant des actions correctrices en cas de franchissement de certains seuils. Par exemple, si le temps de réponse d’une application sur un serveur devient excessif, un script est exécuté, commandant aux équilibreurs de charge de considérer ce serveur comme hors service.

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Jean-Pierre Soulès