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Euler-Sfac centralise l’informatique de son groupe

La filiale française d’Euler devient le point de rencontre informatique de ce groupe international d’assurance-crédit. Ses projets exigent des profils ouverts et souples, les candidats doivent être intéressés par le fonctionnel.

Les filiales du groupe d’assurance-crédit Euler fonctionnent sans informatique centralisée. Elles sont au nombre de douze, dont cinq importantes, et de nombreuses plus petites à travers le monde. Chacune possède son service informatique propre. Néanmoins, depuis la fin de l’année dernière, celui de la filiale française Euler-Sfac joue de plus en plus un rôle centralisateur. “Nous travaillons pour les besoins d’Euler-Sfac mais aussi des autres filiales, détaille Elias Abou Mansour, directeur des technologies de l’information d’Euler-Sfac. Entre autres, parce que notre service informatique est le plus important.” Il est constitué des deux grands pôles que sont les études et le développement avec une cinquantaine de personnes, d’une part, et la production qui en compte une quarantaine, d’autre part. Mais ce service a d’autres atouts que sa taille. Depuis peu, il a regroupé les plates-formes de Cobac, la filiale belge d’Euler qu’il exploite à Paris. Une opération qu’il répétera fin 2002 avec la filiale italienne. “Notre métier consiste à manipuler l’information des entreprises, ajoute Elias Abou Mansour. Pour faciliter l’échange de données entre les pays, nous avons mis au point un échangeur central entre les bases de données des filiales, désormais utilisé par l’ensemble de ces dernières.”Cette position centrale conduit Euler-Sfac à rechercher des profils souples et capables de se mobiliser. Des gens curieux, intéressés par le fonctionnel. La firme va, par exemple, proposer une nouvelle offre de produits d’assurance aux entreprises réalisant un chiffre d’affaires inférieur à 450 000 euros. Cela se traduira par un nouveau paramétrage produits dans l’ensemble de la chaîne de traitements, du commercial jusqu’à la comptabilité.

Des possibilités d’évolution appréciées

Ni développement, ni progiciel, le projet d’Euler-Sfac relève plutôt de la maintenance de haut niveau. La société se tourne donc, en général, vers les écoles d’ingénieurs à option informatique ?” sauf pour la production où elle recrute dans les écoles d’informatique. Ces candidats apprécient aussi les possibilités d’évolution que propose l’entreprise : l’expertise technique ou le management informatique, mais également des fonctions mixtes informatique-métier, voire des postes métier non informatiques au contrôle de gestion ou à la gestion financière, par exemple.Enfin, pour attirer les jeunes ingénieurs qu’elle a du mal à atteindre, l’entreprise charge, depuis 2001, ses jeunes diplômés d’organiser dans leurs écoles (Sudria, Insa Rouen, Ensat Brest, etc.) des présentations avec deux responsables de l’informatique et fonctionnel. L’opération peut déboucher sur des stages avec embauche à la clé. En 2001, Euler Sfac a recruté trois étudiants sur ses six stagiaires.

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Emmanuelle Delsol