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Et si l’iPhone était comme la 2CV ?

Entre les fabricants de mobiles qui se plaignent de la mise en avant “ excessive ” de l’iPhone dans les brochures, sites Web et magasins des opérateurs de…

Entre les fabricants de mobiles qui se plaignent de la mise en avant “ excessive ” de l’iPhone dans les brochures, sites Web et magasins des opérateurs de téléphonie et ceux qui trouvent injuste que ce smartphone soit plus sponsorisé que les leurs, Apple commence à vraiment faire grincer des dents la concurrence. Ces derniers ? incapables de se réinventer ? pataugent et se battent pour récupérer les miettes du gâteau. Alors pourquoi un tel succès en France ? Parce que c’est le moins cher ? Non. Parce qu’il est meilleur techniquement que les autres ? Non plus. Parce qu’il est beau ? Question subjective. Parce qu’il est plus facile à utiliser que les autres ? Oui et non. Oui, car n’importe quel néophyte peut accéder rapidement aux diverses fonctions de l’iPhone sans consulter un mode d’emploi de 500 pages. Non, car la concurrence a enfin compris l’intérêt de l’ergonomie logicielle et a fait énormément d’efforts pour rattraper son retard. Et si c’était parce qu’il était unique ? Qu’il n’était pas noyé dans une gamme de produits longue comme mon bras ? À une époque où les fabricants de matériel high-tech multiplient ? bêtement ? ? les gammes à outrance, c’est peut-être cela le secret du succès de cet appareil. Modèle unique, mais profondément personnalisable avec des logiciels, il se multiplie comme des petits pains autour de nous. Des foyers, il a même envahi les bureaux, ce phénomène se produisant d’habitude dans l’autre sens, du moins en ce qui concerne la technologie. Ce smartphone a, certes, des défauts, mais il remplit parfaitement tous les besoins des utilisateurs, de celui qui veut juste téléphoner au bidouilleur qui installe des applications pirates. En fait, plus le succès de l’iPhone s’amplifie, plus ce mobile me fait penser à une 2CV, une Mini ou une Fiat 500. Un seul modèle qui évolue avec le temps, plusieurs vies à inventer autour. Et tant que la concurrence n’aura pas compris qu’il faut concevoir des produits vivants, simples et attachants, elle pourra multiplier les références, dopées sur le plan matériel (clavier, écran tactile, écran XXL, clavier coulissant…) et logiciel (6.1, 6.5, Éclair, Donut, S60, etc.), ils ne feront que perdre encore plus le consommateur.

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Nicolas Guyot