Passer au contenu

Et si les DRH mesuraient le stress de leurs salariés ?

La santé d’une entreprise tient à celle de ses employés. D’aucuns en ont pris conscience et s’en inquiètent.

Les DRH prises à leur propre piège ? Jusque-là cantonnés dans le traitement des tâches purement administratives se rapportant à la paie, au suivi des congés ou à celui des absences, voire au traitement des CV, les outils de RH se
perfectionnent. Et sont amenés à intégrer de plus en plus le processus de création de valeur.Et qui dit création de valeur finit, tôt ou tard, par aboutir aux sources vives de l’entreprise. A priori, certaines l’ont compris. Dans Les Echos du jeudi 28 octobre, Charles-Henri
Besseyre des Horts citait l’exemple de sociétés telles SAS Institute, Southwest Airlines, Danone ou Lafarge.Pour elles, ‘ Des collaborateurs heureux font des clients heureux, qui rendent les actionnaires heureux. ‘ Un constat que d’autres sociétés feraient bien de prendre en compte !N’en sortiraient-elles pas gagnantes, au lieu de pressurer toujours plus leurs salariés. Avec toutes les conséquences préjudiciables que cela entraîne pour l’entreprise.Révélateur d’une ambiance assez généralisée aujourd’hui – notamment dans les sociétés high-tech -, le résultat d’une étude menée par les médecins du travail dans des établissements d’IBM France, et révélé par la CFDT, peut
inquiéter : 44 % des salariés subiraient un niveau de stress potentiellement pathogène !C’est beaucoup. Les raisons invoquées sont multiples et relativement banales : elles vont du travail sur écran (plus de quatre heures d’affilée) aux situations conflictuelles, en passant par l’enregistrement de l’activité dans un
système informatique.Au-delà de l’inquiétude suscitée, ce taux relativement élevé est avant tout un signal d’alarme !Et si la valeur des DRH se mesurait selon un indice inversement proportionnel à ce taux ?* Rédactrice en chef adjointe de 01 InformatiqueProchaine chronique lundi 29 novembre

🔴 Pour ne manquer aucune actualité de 01net, suivez-nous sur Google Actualités et WhatsApp.


Anne-Françoise Marès*