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Et pour quelques pouces de plus…

De plus en plus abordables, les écrans XXL apportent un grand confort visuel pour les travaux informatiques et se prêtent au multimédia en haute définition. Notre laboratoire en a passé sept en revue.

Des écrans d’ordinateurs aussi grands que des téléviseurs, pourquoi pas ? De plus en plus de fabricants proposent dans leurs catalogues des moniteurs de grande taille, réservés jusqu’alors aux entreprises. Comme pour les écrans LCD plus petits, les modèles de 25,5 à 27 pouces (64 cm à 69 cm de diagonale env.), au cœur de ce banc d’essai, ont vu leur prix baisser rapidement grâce à l’utilisation de technologies déjà bien maîtrisées. Il faut dire que ces moniteurs se prêtent parfaitement à certaines tâches. Réaliser des retouches photo, jouer en 3D ou regarder des vidéos en haute définition sur grand écran apportent confort, plaisir et une immersion impressionnante.

Un sérieux gain de surface

Pour autant, qu’apporte réellement un moniteur de grande taille par rapport à son “ petit frère ” de 24 pouces (61 cm de diagonale env.), plus facile à trouver en magasin ou en ligne ? Tout est une question de surface. Dans les deux cas, la résolution est identique : ces modèles affichent en 1 920 x 1 200 points et sont donc parés pour la lecture de contenus en haute définition à 1 080 lignes (Full HD), certains pouvant le faire sans redimensionnement. Le rapport largeur/hauteur est également identique : ces écrans affichent un ratio de 16/10 (le modèle de LG se démarque avec un rapport de 16/9, celui-là même qui est utilisé sur les téléviseurs). En revanche, la différence d’environ 2 pouces au niveau de la diagonale (“ environ ” car, dans les faits, la diagonale d’un écran dit 26 pouces est rarement celle annoncée) se traduit par un accroissement non négligeable de la surface d’affichage, d’un peu plus de 20 %. Un bonus intéressant, d’autant que certains modèles ne coûtent pas plus cher qu’un 24 pouces : c’est le cas, dans notre sélection, des modèles d’Asus et de Fujistu Siemens, facturés moins de 350 euros. Mais encore faut-il bénéficier de l’espace suffisant pour installer un de ces écrans – bien encombrants – sur son bureau.Côté technologie, tous les moniteurs évalués par notre laboratoire sont équipés d’une dalle TN (Twisted Nematic), la plus répandue sur le marché des écrans plats. Très économiques à produire, ces dalles se distinguent par leur temps de réponse assez court : de 3,5 à 9 ms selon nos mesures. Mais leurs angles de vision optimaux sont faibles : 56° en horizontal et 64° en vertical. Au-delà, les couleurs ne sont plus respectées et des effets de solarisation peuvent apparaître.Autre défaut : l’étendue de la gamme de couleurs (gamut) que les dalles TN affichent fidèlement est limitée. Le rétroéclairage par tubes fluorescents en est en partie la cause. Certains fabricants ont amélioré ce système et proposent des modèles dits “ wide gamut ”. C’est le cas notamment des moniteurs de Nec, de LG et de HP testés ici et qui, du coup, montent tous les trois sur notre podium.

Une offre limitée

Mais pourquoi avoir sélectionné sept modèles seulement ? Parce que l’offre est assez restreinte, d’autant que plusieurs fabricants, tels Acer, Philips, Hyundai, Packard Bell et BenQ, se cantonnent aux 24 pouces. Parmi ses modèles 26 pouces, Samsung n’a pu nous prêter que le T260, à l’ergonomie moins évoluée que le 2693 HM que nous avions initialement retenu. LG, de son côté, nous a fourni un modèle hybride, à la fois moniteur et téléviseur. Sollicités, AOC, Cibox et Iolair, dont les modèles à petit prix sont souvent appréciés sur Internet, n’ont pas répondu favorablement à nos demandes. Quant à Viewsonic, la filiale française a été lourdement restructurée fin 2008. Toutes nos tentatives pour tester un 26 pouces sont restées infructueuses. Si vous envisagiez d’acquérir un modèle de cette marque, patientez le temps que l’entreprise se stabilise à nouveau…

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Christophe Gauthier