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Et notre smartphone idéal de 2018 ressemble à…

Lors du Mobile World Congress, les grands fabricants ne manqueront pas d’annoncer leurs nouveautés. Voici à quoi pourrait ressembler le smartphone idéal de l’année 2018.

L’année 2016 aura été l’année du double module caméra, l’année 2017 celle de l’écran bord à bord. En 2018, plusieurs innovations devraient arriver sur le marché des smartphones. Avant de découvrir les premiers modèles haut de gamme lors du Mobile World Congress de Barcelone – du 26 février au 1er mars 2018, nous avons défini le portrait-robot du smartphone que nous voudrions voir arriver dans les prochains mois.

Des bords toujours plus fins

Sortir un smartphone haut de gamme au format 16:9 était rare en 2017, ce sera impensable en 2018. Même Sony, plutôt en retard sur la concurrence, devrait rejoindre la meute. Le Japonais dévoilera ses nouveaux smartphones, qui devraient enfin profiter d’un écran bord à bord. De leur côté, Samsung et Huawei devraient tenter d’optimiser un peu plus l’espace en façade, en réduisant les bandes horizontales.

Le Samsung Galaxy S8
01net.com – Le Samsung Galaxy S8

Mais il reste une inconnue de taille. Un fabricant osera-t-il reprendre l’encoche de l’iPhone X ? Malgré des critiques d’ordre esthétique, elle a le mérite de regrouper les éléments indispensables – capteurs et haut-parleur – pour mieux dédier le reste de l’écran à la navigation. Pour autant, la décision serait risquée. Tous les développeurs devraient alors adapter leurs applications aux différents formats d’encoche. Un casse-tête assuré.

Un double module caméra en façade

Et si le récent Samsung Galaxy A8 faisait office de précurseur ? Avec un double module caméra en façade, il permet d’appliquer un flou d’arrière-plan aux selfies. Une option que les terminaux plus onéreux pourraient proposer en guise d’évolution par rapport aux modèles de l’an dernier.

Le Samsung Galaxy A8
01net.com – Le Samsung Galaxy A8

En plus de l’effet bokeh, les fonctions liées aux doubles modules caméra placés à l’arrière pourraient être répliquées. Huawei pourrait ainsi proposer un capteur monochrome et LG un capteur très grand angle, comme le fait déjà Asus avec son Zenfone 4 Selfie Pro.

Une reconnaissance faciale mieux sécurisée

Déjà aperçue sur Android, la reconnaissance faciale a fait son grand retour en 2017. D’abord avec le Galaxy S8 signé Samsung, puis avec les iPhone X et OnePlus 5T. En intégrant des composants capables d’analyser un visage en trois dimensions, Apple a pris un temps d’avance en termes de sécurité, alors que le système de Samsung a montré quelques failles.

L'Apple iPhone X
01net.com – L’Apple iPhone X

Avec la généralisation des écrans bord à bord, la reconnaissance faciale est un outil indispensable pour remplacer le capteur d’empreintes digitales, ou le compléter lorsqu’il est relégué à l’arrière. En ajoutant la problématique du paiement mobile, la sécurisation de la fonction de reconnaissance faciale devrait être une priorité.

Un travail inédit sur la qualité d’image

Après avoir stoppé une absurde course aux mégapixels, les fabricants ont appris à se concentrer sur d’autres objectifs, à commencer par la qualité photo en basses lumières.
En deux ans, les progrès ont été fulgurants, notamment chez Samsung, LG ou HTC. Tous ont adopté une même stratégie : augmenter la taille des pixels pour faire entrer davantage de lumière, tout en proposant des ouvertures de diaphragme toujours plus grandes – jusqu’à f/1.6 sur le LG V30.

Le LG V30
01net.com – Le LG V30

Mais limiter l’ouverture du diaphragme a aussi des avantages. Dans de bonnes conditions lumineuses, cela permet de gagner en piqué et en profondeur de champ. On peut donc espérer que Samsung et consorts cherchent à lancer des mobiles pouvant faire varier ce paramètre, pour mieux s’adapter à leur environnement. Dernièrement, un utilisateur de Reddit publiait une photo supposée d’une boîte de Samsung Galaxy S9. Deux ouvertures (f/1.5 et f/2.4) étaient mentionnées. L’espoir est permis.

2018, l’année de l’itération ?

Parmi les évolutions évoquées plus haut, aucune ne devrait bouleverser les habitudes de l’utilisateur. Après de profonds changement de design, notre smartphone idéal de 2018 ressemble à celui de 2017, avec de multiples améliorations. Chez les fabricants chinois, sud-coréens et américains, l’heure est à l’itération.

Une étape nécessaire, avant de nouveaux horizons plus spectaculaires en 2019, peut-être symbolisés par l’arrivée des capteurs d’empreintes digitales sous l’écran, d’un triple module photo, voire d’une intelligence artificielle qui sert enfin à quelque chose.

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Raphaël GRABLY