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‘ Et l’usager, là-dedans ? ‘

Parmi les opérateurs, c’est à celui qui offrira le plus haut débit. Si cette course à la technologie séduit le naïf, elle fait oublier la satisfaction du client ‘ de base ‘ auxdits opérateurs.

L’abonné est devenu client. Les opérateurs jurent, la main sur le c?”ur, qu’il représente leur unique préoccupation. Et affirment qu’ils ne parleront plus technologie, mais services. Promesse d’ivrognes ! A peine la 3G est-elle
lancée qu’Orange et SFR repartent de plus belle dans la course à la technologie. C’est à qui ouvrira le premier réseau HSDPA, vendu sous le nom de 3G+.Pourquoi cette précipitation ? Qui cela intéresse-t-il d’avoir quelques îlots de haut-débit ? Prenez un abonné SFR 3G+ situé dans une petite ville. La 3G+, n’y pensons pas, la 3G n’y est pas encore arrivée. Edge ? SFR a
décidé de faire l’impasse dessus. Reste donc le GPRS et ses 20 Kbit/s. Voilà où mène la course à la technologie. Pourtant, que vaut?”il mieux pour ce fameux client ? Un haut-débit immédiatement dans quelques villes privilégiées, ou un
débit un peu plus faible partout ?Et il y a du travail, car la 3G est loin de tenir ses promesses. Aucun réseau ne les tient, d’ailleurs. Le GPRS, vendu pour 40 à 50 Kbit/s, fonctionne souvent à 10 ou 20 Kbit/s. Edge, censé grimper entre 200 et
250 Kbit/s, se contente de 80 à 100 Kbit/s. La 3G, promise pour 384 Kbit/s, plafonne régulièrement entre 120 et 150 Kbit/s. Selon ce barème, la 3G+, annoncée à 1,8 Mbit/s, offrira entre 300 et 600 Kbit/s. C’est-à-dire,
grosso modo, le débit attendu pour la 3G. Pour appâter le gogo, les opérateurs annoncent les performances prévues sur le papier ou obtenues en laboratoire. Ce n’est pas de la tromperie, ça s’appelle du marketing.* grand reporter à 01 Informatique.

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Jean-Pierre Soulès*