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Et la DS devient multimédia…

La célèbre console de jeu s’offre un lifting. Quelques nouveautés bienvenues, mais rien de révolutionnaire.

On ne change pas une formule qui gagne. C’est sans doute la réflexion qui a guidé les choix de Nintendo au moment de renouveler la DS, sa console de poche dont le succès ne se dément pas. En effet, la DSi, qui sort en Europe le 3 avril au prix de 170 euros et que nous avons pu tester en avant-première, est plus une évolution de la DS Lite qu’une nouvelle console. Première constatation dès le déballage : la surface brillante laisse place à un revêtement mat, moins “ bling-bling ” mais moins salissant aussi. Bien vu ! Côté dimensions, la DSi perd quelques millimètres tout en offrant des écrans légèrement plus grands et plus lumineux. Rien de bien révolutionnaire toutefois : les dalles passent de 3 à 3,25 pouces (soit 7,62 à 8,26 cm de diagonale). Une différence minime, observable uniquement lorsque les consoles sont l’une à côté de l’autre !C’est à l’allumage que la DSi révèle ses principaux changements. Le menu ? quelque peu spartiate ? de la DS devient un tableau de bord à la sauce Wii, dans lequel les fonctions sont organisées par thèmes. Passons sur les trois fonctions de base ? le jeu sur cartouche, le téléchargement local et PictoChat (le logiciel de messagerie instantanée entre DS) ?, quasiment inchangées depuis la DS, pour nous concentrer sur les nouveautés. Grâce aux deux objectifs embarqués, le joueur peut, via le module Photo, prendre des clichés et les retoucher avec les nombreux outils et filtres fournis. Le Studio Son, quant à lui, est un outil sommaire de retouche sonore avec lequel le joueur, après avoir enregistré sa voix, peut l’écouter en modifiant la hauteur ou le timbre et en y ajoutant des effets spéciaux. Et surtout, fonction très attendue, il est enfin possible d’écouter de la musique, mais au format AAC uniquement.

Reprise de l’ancien modèle !

Autre innovation de taille, la Boutique Nintendo DSi. Nous n’avons pas pu la tester sur notre machine, mais elle permettra d’acheter des jeux via la connexion Internet, comme cela se fait à grande échelle avec l’iPhone. Deux logiciels gratuits devraient être disponibles dès la mise en vente de la DSi : Opera, le navigateur Internet, et Moving MemoPad, un programme permettant de créer des flip-books (petit livre dont la lecture rapide produit une animation). Par ailleurs, la DSi apporte quelques aménagements ergonomiques, très appréciables. Le réglage du volume se fait désormais par deux boutons, plus pratiques que le curseur à glissière. Enfin, il est possible de faire varier la luminosité (cinq niveaux) à tout moment, sans interrompre le jeu. En revanche, le contrôle parental nous a laissés perplexes : s’il permet d’interdire l’accès à certaines fonctions telles que le téléchargement ou le Picto-Chat, il ne limite pas l’accès aux jeux. Paradoxal !Alors faut-il craquer pour la DSi ? Si vous possédez déjà une DS Lite, investir 170 euros supplémentaires peut paraître excessif, surtout si vous n’êtes pas amateur de jeux en ligne. Sachez toutefois que certaines enseignes proposent, lors de l’achat d’une DSi, de reprendre votre DS Lite en échange de 80 euros. De quoi alléger votre facture. En revanche, si vous ne possédez pas encore de DS, passez sans hésitation à la DSi : séduisante, robuste et bien équipée, elle profite des milliers de titres disponibles pour la DS, sans compter ceux en ligne à venir. À 20 euros de plus que la DS Lite (toujours en vente), le jeu en vaut vraiment la chandelle !

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Étienne Oehmichen