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ERM, SHRM, j’aime

C’est une évidence, la formule “montez-moi le dossier Tartempion” a vécu. La base de données interactive est mille fois plus chic. Le data-salarié est né d’autant…

C’est une évidence, la formule “montez-moi le dossier Tartempion” a vécu. La base de données interactive est mille fois plus chic. Le data-salarié est né d’autant plus facilement qu’il n’y avait dans un premier temps qu’à repiquer les infos inscrites sur des fiches cartonnées.L’employeur va pouvoir s’en donner à c?”ur joie pour exprimer en pourcentage de performance et en temps réel, des notions banales comme la ponctualité, des variables plus élaborées comme la créativité ou plus subjectives comme l’enthousiasme à la production.De ces bases de données-là, sulfureuses à souhait, on n’a sans doute pas fini d’entendre parler. La justice prud’homale ou les médias retenant rarement les histoires de trains arrivant à l’heure, le risque pour que l’on jette trop rapidement l’opprobre sur l’ERM, excès aidant, est réel. Alors que ce concept peut, au contraire, faire en sorte que le salarié se sente mieux dans l’entreprise qui l’emploie.Par esprit d’escalier, on pourrait aussi penser aux actionnaires. Une entreprise qui améliore sa rentabilité en dématérialisant certains de ses process, cela se traduit par un meilleur bénéfice par action. Il est également possible que la dernière ligne du bilan se ressente favorablement d’une politique de gestion modernisée des salariés et des cadres. Alors pourquoi ne pas faire les choses à fond ?Que les éditeurs de logiciels écrivent sans plus tarder le code source de solutions SHRM, c’est-à-dire Shareholder Relationship Management. Ça serait du tout neuf. Internet est en ce sens l’outil rêvé puisque la règle cardinale à respecter en communication financière, c’est la même information pour tout le monde au même moment. Une solution SHRM ?Mais c’est l’idéal pour fidéliser les actionnaires, de la même façon que les salariés ou les clients. Cela permettrait de réduire les phénomènes de volatilité. Avec un actionnariat plus stable, les entreprises se sentiraient plus sûres d’elles-mêmes. En bénéficiant de soins particuliers, les actionnaires ne viendraient plus seulement pour toucher des dividendes mais les services qui iraient autour. Et ils se retrouveraient le soir autour d’un verre, dans un club-house pluriel également composé de clients et de salariés.

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Philippe Bonnet