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Eric Caen (Titus Interactive) : ” La progression de TF1 dans notre capital est une force “

Fort d’un catalogue prestigieux, Titus Interactive n’en reste pas moins vulnérable en raison de sa structure capitalistique. Malgré un fort endettement, le cofondateur et directeur général explique les atouts qu’il a en main. Face à l’éventualité d’une OPA hostile.



Le Nouvel Hebdo :
Y a-t-il eu une concomitance entre l’arrêt de vos discussions avec l’éditeur américain de jeux Interplay en vue de racheter la participation que vous y déteniez (34 %) et le renforcement, trois jours plus tard, de la participation de TF1 dans votre capital (de 2 à 5 %) ?
Eric Caen : Concernant les négociations avec Interplay, elles ont été interrompues car ces derniers nous proposaient des niveaux de valorisation que nous avons jugés bien trop faibles pour un actif qui reste stratégique pour nous avec des titres comme Baldur’s Gate et ses millions d’exemplaires vendus…S’agit-il pour la chaîne privée d’un ticket d’entrée en vue d’une OPA ? Votre capital est très éclaté, tandis que votre poids boursier est 4 fois inférieur à votre chiffre d’affaires…Nos relations avec les dirigeants de TF1, Patrick Le Lay et Étienne Mougeotte ont toujours été excellentes. Il faut savoir qu’avant d’augmenter leur participation dans notre capital, ils ont contacté une dizaine d’entreprises. Certes, une OPA hostile est toujours possible mais dans notre secteur elle serait très risquée !Certes, mais à un cours de 6 euros contre 91 en mars 2000, vous êtes une proie facile. Et comment expliquez-vous le faible niveau de valorisation de Titus ? Paradoxalement nous avons été victimes de notre dernier profit warning d’avril 2000 qui était pourtant bien faible : nous avions annoncé que la perte initiale de 25 millions d’euros serait en fait de 26 millions d’euros.

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JPS